BIO EXPRESS DEGRADABLE. Richard Niederbacher.


Mais quelle mouche a piqué Francis Borelli durant l'été 1984 ? Après une bonne saison avec son club de Waregem (plus de 20 buts inscrits) que le PSG rencontre en amical, les dirigeants parisiens et son président tombent sous le charme d'un solide gaillard Autrichien. Richard Niederbacher, présenté comme un cador des surfaces, va tout claquer dans le championnat de France et le Paris SG finir dans les trois premiers du classement. Ce mec est une bête, digne héritier des grands buteurs qui ont fait vibrer le Parc. Avec Niederbacher, le PSG affiche ses ambitions et les supporters n'auront d'yeux que pour lui. C'est certain.

Seulement voilà, après quelques matches amicaux plutôt encourageants, le jeune Autrichien montre vite ses limites en début de saison. Des matches pourris avec une équipe sans fond de jeu mènent le PSG vers une saison catastrophique. Après sept journées, le club de la Capitale occupe la dernière place du classement et devient la risée de toute la France, puis la nounou préférée de tous les enfants vu que cette équipe ne bat jamais personne. Oui mais il y a la Coupe d'Europe pour se refaire la cerise. Paris cartonne les Écossais de Heart of Midlothian au 1er tour de la coupe de l'UEFA (4-0 et 2-2). Bon. La saison semble lancée quand au tour suivant, les Parisiens doivent affronter les pouilleux Hongrois de Vidéoton promis à un retour au pays en slip tant ils vont prendre une déculottée. Au match aller au Parc, Paris en prend quatre et n'en rend que deux. Niederbacher s'emmêle les crayons à chaque ballon touché et le PSG coule au retour (0-1). Dès lors, Niederbacher devient un vrai boulet, perd une place de titulaire qu'il n'a jamais été réellement et cueille les marguerites sur le banc des remplaçants plutôt que sur le rond central.

Plus de C3, un championnat de France dans lequel Paris fait le yoyo entre la 10ème et la 15ème place tout au long de la saison et voilà une année à oublier comme ce joueur qui signe au Stade de Reims la saison suivante (1985-86) pour une réussite similaire à son expérience parisienne (en gros 5 buts pour une vingtaine de matchs joués). Un exploit réalisé en 2ème division avec un statut d'international !!! Dire qu'au moment de la signature de Richard coeur de pion (hi hi hi) au PSG, Borelli hésitait entre le balourd Autrichien et un certain Preben Elkjaer-Larsen. Si si... 


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