Allô Papa Tango Charlie...? Nein, ici c'est Uwe « Wango Tango » Kliemann ! Fan du fou furieux Ted Nugent et de l'émission de Francis Zégut, celui qui aime bien décrasser les cages à miel avec la musique du diable. Membre du Rot-weiß Oberhausen, une cité du bassin de la Ruhr aussi bruyante que la motorcity Detroit aux States, Uwe le molosse (1m96) qu'on surnomme « Funkturm » en rapport à sa taille et ses origines berlinoises chausse les crampons en acier trempé chez les rouge-et-blanc en 1970, histoire de répéter ses gammes qui le font voyager par la suite à Francfort, du côté de l'Eintracht, puis de rejoindre son Hertha BSC favori avec lequel il mène une carrière de tour de contrôle-manager de la défense du metal urbain. Si Berlin est coupée en deux à l'époque par le mur, les oreilles du grand Uwe Kliemann sont ouvertes aux quatre vents, et pourvu qu'ils se transforment en tempête et rafales sonores. Un peu comme l'ouragan MC5 qui sévit de l'autre côté de l'Atlantique, les poils hérissés par la rage et le boucan d'enfer produit par la General Motors.
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