IDENTITE NATIONALE. La fiche Edf de... Francis Piasecki.


Première sélection ?
Heu, si c'est pour se foutre de moi, c'est vraiment pas sympa. Déjà que je ne compte pas beaucoup de sélections. C'était à Luxembourg le 7 octobre 1978, au Grand Duché, sur la pelouse du stade municipal du patelin, comble pour l'occasion. 12.000 Luxembourgeois chauds comme des marrons pour voir les Bleus tomber dans un traquenard. En face, y a du beau linge : Hubert Meunier, le poumon de l'équipe, son moulin bat trop vite. Camille Neumann, l'homme du renouveau et Nicolas Rohmann, le pompier de service, celui qui éructe ses ordres sur le pré. Pour ce match aller de qualification au championnat d'Europe 80, Jean-François Larios honore également sa première sélection. Avec Dropsy, Jouve et Gemmrich, tous Strasbourgeois, je ne me sens pas top intimidé pour mes débuts chez les Tricolores. Puis oh, hé, c'est à Francis que tu causes là. Cisco quoi ! Et une victoire au bout (3-1), en marchant pendant 90 minutes.

La der ?
Bah au match retour en fait, quatre mois plus tard (25 février 1979). Vraiment, merci pour la considération Mr Michel Hidalgo. Je ne digère toujours pas. Rien à signaler en particulier. On torche le Luxembourg (3-0), en marchant un peu plus vite, mais on est quand même éliminé. Eric Pécout débute en Bleu et moi, je suis remplacé par Larios à l'heure de jeu.

Fait marquant en Bleu ?
A dire vrai, tu me poses une colle là. Pff. Ah si, un jour Platini m'a dit « Eh Piasecki, fais-moi une passe ». Alors, je lui ai fait la passe. Il était content. Et Maintenant quand il me croise dans la rue, il me calcule même pas, 'tain merde. Bonjour la considération encore une fois !

Anecdote ?
Nan, en fait je déconnais pour Platoche. Pour tout dire, je ne jamais joué avec lui chez les Bleus. On était deux pour le même poste, donc je ne te fais pas de dessin, hein. Mais à part ça, je vais bien. Je suis juste le loser de la génération Platini. Saleté d'époque.


Francis Piasecki (Luxembourg-France, 7 octobre 1978)

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2 Commentaires

  1. En fait les 3 sélections de Piasecki correspondent à la blessure de Platini (triple fracture de la malleole), pour assurer l'interim en EDF Michel Hidalgo avait fait appel à Piasecki, le 10 meneur de jeu du RC Strasbourg leader de la d1 et en passe de gagner le titre 1978/79. Platini revenu, Piasecki n'avait plus qu'à rentrer à la Meinau... 15 minutes de gloire comme disait andy warhol

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  2. Difficile de jouer au même poste que Platoche à l'époque. Mais un super joueur quand même.

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