L'image est saisissante,
figée pour toujours dans les mémoires. Genoux à terre, les poings
serrés tendus vers le ciel et une tête de merlan frit(es) sans
moule, Erwin Vandenbergh fête à sa manière son but lors du match
d'ouverture du Mundial 82. La Belgique vient de terrasser
l'Argentine. Une drôle de blague pour les champions du Monde en
titre. Maradona loupe son entrée en scène dans la compétition,
effacé par l'exploit de l'attaquant des « Diables Rouges »
qui occupe le poste de 1979 à 91, totalisant un trop maigre bilan de
48 sélections (20 buts).
Né le 26 janvier 1959 à
Ramsel, Erwin Vandenbergh débute sa carrière professionnelle dans
son club formateur de Lierse S.K en 1976. Pendant six saisons, le
petit prodige s'éclate sur le front de l'attaque de l'équipe
lierroise, pas la plus fringante du championnat belge mais qui
présente un environnement propice à l'épanouissement du buteur de
Ramsel. De fait, Erwin Vandenbergh collectionne les réalisations et
s'approprie le leadership des meilleurs scoreurs de Belgique à trois
reprises (1980, 81 et 82) au cours de sa carrière chez les
« Pallieters », récoltant au passage les souliers d'Or
européen en 1980 et belge l'année d'après. Des exploits sur le pré
qui lui valent bien évidemment l'honneur de porter la vareuse de la
sélection nationale à partir du 19 décembre 1979 à Glasgow face à
l'Ecosse (3-1). Les « Diables rouges » s'imposent et
Erwin VDB marque la rencontre de son empreinte en inscrivant un but.
Décisif pour sa première en rouge, le Lierrois devient par la suite
un élément essentiel aux yeux du sélectionneur Guy Thys qui le
convoque, sans trop réfléchir à son sujet, pour les grands
rendez-vous internationaux (Euro 80, Coupe du Monde 1982 et 86). Au
lendemain du Mundial espagnol, Erwin Vanderbergh quitte Lierse et
répond favorablement aux offres du R.S.C Anderlecht.
Fidèle à son habitude, le top-scoreur du plat pays collectionne les titres individuels. Vandenbergh squatte le haut du classement des buteurs à l'issue de sa première saison chez les Mauves (1983) et récidive lors de la campagne 1985-86. Grâce à son nouveau club, Erwin VDB écrit les premières lignes de son palmarès encore vierge. Il tutoie ainsi le gotha européen quand Anderlecht remporte la coupe UEFA aux dépens de Benfica (1-0, 1-1) en 1983. Un titre suivi plus tard par deux championnats de Belgique (1985 et 86) et la Supercoupe nationale (1985). Bien parti pour rester au Sporting pendant encore un long bail, son aventure chez Mauves prend fin au retour du Mondial mexicain. Erwin Vandenbergh s'embrouille avec son coach Paul van Himst et claque la porte de l'institution bruxelloise. Barcelone lui propose un contrat en or. Mais contre toute attente, il passe la frontière et débarque au LOSC à l'été 1986.
Fidèle à son habitude, le top-scoreur du plat pays collectionne les titres individuels. Vandenbergh squatte le haut du classement des buteurs à l'issue de sa première saison chez les Mauves (1983) et récidive lors de la campagne 1985-86. Grâce à son nouveau club, Erwin VDB écrit les premières lignes de son palmarès encore vierge. Il tutoie ainsi le gotha européen quand Anderlecht remporte la coupe UEFA aux dépens de Benfica (1-0, 1-1) en 1983. Un titre suivi plus tard par deux championnats de Belgique (1985 et 86) et la Supercoupe nationale (1985). Bien parti pour rester au Sporting pendant encore un long bail, son aventure chez Mauves prend fin au retour du Mondial mexicain. Erwin Vandenbergh s'embrouille avec son coach Paul van Himst et claque la porte de l'institution bruxelloise. Barcelone lui propose un contrat en or. Mais contre toute attente, il passe la frontière et débarque au LOSC à l'été 1986.
Un choix plutôt
surprenant quand on connaît la valeur du joueur, d'autant qu'il
arrive à l'âge (27 ans) de la maturité et de ses meilleures années
à venir. Mais le Belge préfère rester à proximité de son pays,
sans doute également guidé par la présence à Lille de ses
compatriotes Georges Heylens, l'entraîneur en poste depuis 1984 (et
jusqu'en 89), et son partenaire d'attaque Philippe Desmet qui arrive
en même que lui (en provenance de Waregem). Un duo belgo-belge sur
lequel le staff lillois bâtit beaucoup d'espoir. Ils seront très
vite déçu. Erwin Vandenbergh s'adapte pas vraiment au football
français, ni à ses partenaires un ton en-dessous de ceux
d'Anderlecht. Habitué à naviguer en tête du classement des buteurs
en Belgique, VDB n'inscrit que huit petites buts pour sa première
lilloise. La saison suivante est meilleure (11 buts) mais reste en
deçà de son potentiel. Le buteur broie du noir dans le Nord et
s'ennuie. Quand son partenaire Desmet file à Courtrai (1989), Erwin
affiche des velléités de départ à son tour. Or, il lui reste une
année de contrat qu'il effectue en bafouillant son football (5
buts). Il est alors grand temps de partir pour lui et rejoindre sa
Belgique natale.
Vandenbergh signe à La
Gantoise (1990-94), marque d'entrée les esprits et troue à nouveau
les filets. Le buteur retrouve la joie de jouer. Il est consacré
meilleur buteur du championnat pour la sixième et dernière fois dès
son retour sur ses terres (1991). Un beau bras d'honneur au LOSC qui
n'a jamais réellement su exploiter les qualités intrinséques de
l'international belge. Erwin Vandenbergh peut alors couler des jours
paisibles et terminer sa carrière pépère au R.W.D Molenbeek
(1994-95), cloué sur le banc à éplucher les citrons. En attendant
les emmerdes avec son ex et son fils.
Erwin Vandenbergh et la mode à Lierse.
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