PRO CYCLING MANAGER. Eddy Merckx au RWD Molenbeek.

A en croire Eddy Merckx, le champion cycliste n'a pas toujours eu la tête dans le guidon. A la limite le vélo, il y est venu comme ça presque par hasard. En effet, tout jeune, Eddy en mord plus pour le ballon rond que le Ballon d'Alsace ou les monts des Flandres. « Dès l'âge de 10 ans, j'ai commencé à taper dans un ballon. Je portais les couleurs du White Star […] dans la banlieue de Bruxelles. Je jouais inter droit. Il y eu une première fusion avec le Racing de Molenbeek, d'où le nom de Racing White. Puis une seconde fusion avec le Daring de Bruxelles d'où le nom Racing White Daring Molenbeek ». Une équipe qui lave plus blanc même si lui préfère le jaune au mois de juillet, pour laquelle le coureur donne de son temps entre deux bouquets : « J'assiste aux matches le plus souvent possible. Pour moi c'est un hobby, une passion ».

Une passion qui l'amène à rejoindre le staff du RWDM au début des années 70 : « Les dirigeants m'ont demandé d'entrer dans le comité ». Un peu de lumière et hop, Merckx passe à l'offensive. Gourmand de victoires, le Fangio de la bicyclette est autant vorace sur les routes que sur le pré. Eddy Merckx veut toujours être le premier sur la ligne et écraser la concurrence. Et ça fonctionne. Son meilleur souvenir de dirigeant : « Notre première victoire dans le championnat de Belgique (1974-75). 61 points, deux défaites dans la saison, neuf points d'avance sur le second, plus de cent buts marqués ». Pas le Cannibale pour rien. Eddy a les crocs même au foot. Et comme pour porter une dernière attaque, il a sa petite idée derrière la tête quand on lui demande le nom du joueur qu'il aimerait voir évoluer dans son club : « Un Gerd Müller. C'est efficace pour la marque ! ». C'est vrai que c'est pas une pédale l'Allemand aux gros mollets de routier-sprinter. Un bon finisseur aussi. Tout ce que le Cannibale adore.

RWD MOLENBEEK 1976-77
(Eddy Merckx 5ème en partant de la gauche).

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