FOOT ROCK AND ROUFLAQUETTES. Pietro Anastasi.


Avec sa bonne tronche d'ouvrier-prolo de la Fiat, Pietro Anastasi pourrait cramer du pneu sur le bitume avec sa formation imaginaire proto-post-punk The Agnelli's, pour une série de concerts à haute tension dans les squatts de la Botte. Et pour continuer à causer chaussures, sachez que les siennes sont en peau de lézard et pointues comme un schéma tactique propre au catenaccio. Un style de vie un peu « no future » érigé comme modèle en série A à l'époque. Bref, on se marre pas beaucoup sur le pré et pour tuer l'ennui, le Sicilien de Catane enfile le costard bianconero et passe en boucle THE TRANSISTERS, pivots de la scène indé transalpine auteurs de quelques pépites à rapprocher de Joy Division. La lutte des classes pour un type qui n'en manque pas sur la pelouse du stadio Comunale, adulé par les fans qui n'hésitent pas à le surnommer « Pelè bianco ». Rien que ça ! Et les Transisters alors, c'est les Rolling Stones version Fighters ou Drughi, les ultras de la Vieille Dame qui dodeline de la tête sur les morceaux accrocheurs du groupe de Trévise ?




Enregistrer un commentaire

0 Commentaires