Et
des images qui défilent dans sa tête. « Quand
il y a un Grand Prix le dimanche à la télévision,
avoue le défenseur international, bien calé dans
l'habitacle du bolide, je ne suis là pour personne. Inutile
de me parler. Je n'entends rien, je plane. » Une passion sans
frein pour celui qui vit un GP avec ferveur, à la manière
des supporters des Verts depuis les tribunes de Geoffroy-Guichard. Et
qui s'émerveille devant les exploits des pilotes. « Au
Grand-Prix de France (à Dijon-Prenois, août 79), pendant
le fantastique duel Arnoux-Villeneuve, j'étais comme un fou »
embraye la nouvelle recrue de l'écurie bleue avant de prendre
part au briefing de la JS11. Jacques Laffite – secondé par
Guy Ligier, le patron, et Gérard Ducarouge, le n°2 –
passe en revue le tableau de bord et le fonctionnement de la boîte
de vitesse. En fermant les yeux, Christian Lopez s'imaginerait
presque sur le Paul-Ricard ou à Spa. Mais c'est déjà
l'heure de rentrer à Sainté. Le libéro des Verts
ne décolle pas du retour : « Et quand je pense que
tout ça se passe à plus de 200 à l'heure ! C'est
prodigieux. » Va falloir quand même se concentrer un
peu à nouveau sur les gestes défensifs Jeannot.
Photos souvenirs.
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