En 1976, le H.S.V – second club allemand de l'histoire à porter un sponsor sur son maillot en Bundesliga – lâche Campari, le bitter milanais à 25°, et refile le bébé au F.C Kaiserlautern. Un bain à Capri et un dancing sur l'Arno, c'est un voyage en Italie pour Hans-Peter Briegel et Ronnie Hellström, les leaders de l'équipe au tricot rouge. Un maillot vierge, jusque-là, de toute publicité avant l'arrivée de l'apéritif qui fait chanter Lilicub. L'association entre la rigueur allemande et la petite douceur lombarde produit des effets immédiats sur l'équipe. Kaiserslautern progresse de cinq places au classement à chacune des saisons jouées sous le patronage de Campari. Les Diables Rouges – die Roten Teufel dans la langue de Nena – passent ainsi d'une treizième place en 77, au huitième rang en 78, jusqu'au podium en 1979 (3ème et une qualification en coupe UEFA), moment choisi par Campari, quand Pari est à l'eau, pour mettre fin à son partenariat avec les buveurs de bière de la Rhénanie-Palatinat. Sur une note joyeuse et enivrante avec un ticket pour l'Europe et la promesse de lendemains qui chantent. Après ça, Kaiserslautern spécule dans l'immobilier. Une époque moins festive et plus proche du réalisme germanique.
F.C KAISERSLAUTERN 1976-77
En haut : Rudi Weiler, Heinz Stickel, Hans-Peter Briegel, Klaus Toppmöller, Werner Melzer, Reinhard Meier, Hans-Dieter Diehl.
Au milieu : Erich Ribbeck (ent.), Klaus Scheer, Herbert Scheller, Jürgen Groh, Manfred Ritschel, Ernst Diehl, Peter Schwarz, Heinrich Loch (masseur).
En bas : Hannes Riedl, Josef Pirrung, Josef Stabel, Ronnie Hellström, Heinz Wilhelmi, Roland Sandberg.
Toppmöller / Hellström / E. Driehl / Sandberg / Melzer
Riedl / Meier / Pirrung / Stickel / H-D Diehl
Ritschel / Scheller / Groh / Weiler
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