St. Jakob Stadium, Bâle. 14 Mai 1975. 13000 spect.
DYNAMO KIEV 3
FERENVAROS 0
Buts :
Onischenko (18ème et 39ème), Blokhine (67ème).
DYNAMO KIEV :
Rudakov; Troshkin, Matvienko, Reshko, Fomenko; Muntjan, Konkov, Burjak, Kolotov (cap.); Onischenko, Blokhin.
FERENCVAROS :
Geczi (cap); Martos, Megyesi, Pataki, Rab; Nyilasi (Onhaus, 60ème), Juhasz, Mucha; Szabo, Mate, Magyar.
La coupe des vainqueurs de coupes repart pour la deuxième année consécutive en Europe de l'Est. Après F.C Magdeburg (1974), Dynamo Kiev domine la compétition l'année suivante et s'adjuge son premier trophée européen, une première pour un club soviétique, sur le sol (très neutre) suisse. A Bâle dans le vétuste St-Jakob peu rempli pour l'occase, 13.000 spectateurs à peine, le rouleur-compresseur ukrainien écrase Ferencvaros. Des Hongrois bien pâles et sans armes pour se soulever contre la domination des hommes de Lobanosvski qui se révèlent tout au long de la compétition par un système de jeu résolument moderne et révolutionnaire inspiré du grand Ajax. Débordés par les courses de Blokhine et les assauts d'Onitchenko, les deux buteurs de la rencontre, l'équipe magyare plie sans combattre et subit la loi du Dynamo pendant 90 minutes. La Perestroika technico-tactique avant l'heure de la formation ukrainienne laisse derrière elle une nouvelle (et dernière) victime sur le champ de bataille lors de sa campagne européenne 1975 menée à bâtons rompus. Sur les chapeaux de Ruskoffs aussi, comme on dit là-bas.
DYNAMO KIEV 3
FERENVAROS 0
Buts :
Onischenko (18ème et 39ème), Blokhine (67ème).
DYNAMO KIEV :
Rudakov; Troshkin, Matvienko, Reshko, Fomenko; Muntjan, Konkov, Burjak, Kolotov (cap.); Onischenko, Blokhin.
FERENCVAROS :
Geczi (cap); Martos, Megyesi, Pataki, Rab; Nyilasi (Onhaus, 60ème), Juhasz, Mucha; Szabo, Mate, Magyar.
La coupe des vainqueurs de coupes repart pour la deuxième année consécutive en Europe de l'Est. Après F.C Magdeburg (1974), Dynamo Kiev domine la compétition l'année suivante et s'adjuge son premier trophée européen, une première pour un club soviétique, sur le sol (très neutre) suisse. A Bâle dans le vétuste St-Jakob peu rempli pour l'occase, 13.000 spectateurs à peine, le rouleur-compresseur ukrainien écrase Ferencvaros. Des Hongrois bien pâles et sans armes pour se soulever contre la domination des hommes de Lobanosvski qui se révèlent tout au long de la compétition par un système de jeu résolument moderne et révolutionnaire inspiré du grand Ajax. Débordés par les courses de Blokhine et les assauts d'Onitchenko, les deux buteurs de la rencontre, l'équipe magyare plie sans combattre et subit la loi du Dynamo pendant 90 minutes. La Perestroika technico-tactique avant l'heure de la formation ukrainienne laisse derrière elle une nouvelle (et dernière) victime sur le champ de bataille lors de sa campagne européenne 1975 menée à bâtons rompus. Sur les chapeaux de Ruskoffs aussi, comme on dit là-bas.
Aux tours précédents, Dynamo Kiev
réalise un parcours presque sans faute et manque le grand chelem
d'un rien. Une défaite (1-2) contre PSV Eindhoven lors de la ½
finale retour après sept victoires successives. Un sprint entamé
contre CSKA Sofia (1-0, 1-0) grâce au punch explosif de sa star
Blochine, buteur à l'aller comme au retour. Eintracht Frankfurt
(3-2, 2-1), Bursaspor (1-0, 2-0) et PSV (3-0 à l'aller) subissent
ensuite la loi des hommes de Lobanosvski jusqu'au petit incident de
parcours en Hollande. Une petite mise en jambe, à dire vrai, avant
la consécration dans l'ultime étape. Une démonstration devant des
millions de téléspectateurs médusés par le jeu rapide et direct
des Soviétiques qui réalisent le doublé coupe-championnat cette
année-là.
La joie du Dynamo après le 1er but de Onitchenko qui contraste avec la sortie de Nyilasi.
Oleg Blokhine. Homme de la rencontre et de l'année 75.
Oleg Blokhine. Homme de la rencontre et de l'année 75.
Une saison qui se termine d'ailleurs en
fanfare pour les joueurs au célèbre maillot blanc. Dynamo envoie en
maison de retraite les stars vieillissantes du Bayern Münich (1-0,
2-0) en supercoupe UEFA. Oleg Blochine, unique buteur des deux
rencontres et éblouissant de classe, reçoit le ballon d'or à la
fin de l'année marquée par l'occupation des forces soviétiques en
Europe.
Capitaine-cocktail Kolotov reçoit la coupe et Kiev fête son 1er trophée européen.
- LE MATCH EN VIDEO -
- LE PROGRAMME -
2 Commentaires
Vitali Episode 9450
RépondreSupprimerVitali, le maître Capello du football soviétique.
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