BIO EXPRESS DEGRADABLE. Edouard Kula.


Né à Paris le 17 novembre 1944, Edouard Kula a eu la chance de ne pas tomber sur des parents trop vaches avec lui. Papa et Maman Kula, des gens simples et équilibrés au demeurant, n'ont pas eu ce trait d'esprit aiguisé ni l'oeil retors à la naissance du bambin pour tomber dans le piège de la facilité dans le choix du prénom. Ce ne sera ni Jean, ni Drap (mais là ça aurait fait vraiment bizarre) mais plutôt Edouard parce qu'ils aiment bien Tim Burton et Johnny Depp. Manque de bol pour eux, c'est avec ses pieds et non avec ses mains que Doudou décide de faire carrière, dans le but inavoué de gagner un soulier d'argent pourquoi pas.

D'abord dans la Capitale, au Racing (1962-65) puis au C.A Paris (1968-70) après un petit intermède dans le Pas-de-Calais au R.C Lens (de 1965 à 68). Arrivé sur le Vieux-Port à l'été 1970, Edouard Kula des jours heureux à l'Olympique de Marseille. Durant trois saisons, Doudou est un titulaire indiscutable à son poste et obtient la consécration dès son arrivée (champion de France 1971 et doublé coupe-championnat 1972). Une aubaine pour Edouard qui se sauve de Marseille avant que l'O.M ne Kula pic par la suite. Défenseur de métier, Edouard a interdiction de tirer les six mètres selon la légende, ses entraîneurs redoutant qu'il se retourne à chacun de ses dégagements à cause d'un public chambreur. «  Moi c'est Kula, pas Kulé les gars. Je joue au passé simple » a t-il pris pour habitude de se défendre face aux moqueurs qu'il ne croise pas trop lors de son passage au Paris F.C (1973-74). Et pour cause : au Parc, les joueurs sont plus nombreux sur le terrain que le public dans les gradins à chacune des rencontres du club parisien. Las, au bout d'une année Edouard Kula une bielle et part pour Mazargues (1974-77) où il termine sa carrière tranquille. Histoire de couler des jours paisibles jusque sa mort en novembre 2007. Comme l'O.M à l'époque, Edouard Kula pic sans jamais remonter à la surface (de réparation). RIP.



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