MAILLOT DE LEGENDE. Kaizer Chiefs.


Un nom qui sonne comme un bon riff. Des jeunes de Leeds ne s'y trompent pas en lui puiquant son peudo. Une tête d'indien pour emblème (on dirait un t-shirt des Happy Drivers en fait). Trop de chefs pas assez d'indiens (voir les Burning Heads). Les couleurs orange et noir pour la touche hollandaise. Clin d'oeil à l'Histoire et au football total. Les Kaizer Chiefs sont l'équipe pop-rock de l'Afrique du Sud, bâtie en 1970 comme le PSG par l'ex-gloire locale Kaizer Motaug. Revenu au pays après son exil aux States (Atlanta Chiefs, Denver Dynamos), le black-emperor décide de monter un club dans son quartier, le township de Soweto, déjà squatté par les Orlando Pirates. Les derbies s'annoncent chauds et passionnants d'autant que les Amakhosi (les chefs) jouent aux Flying Chiefs. Un premier titre en 1971 (le PSG attendra ses 12 ans pour ça), la coupe, que les Chiefs remportent ensuite à fréquence régulière (9 titres de 71 à 87). Trois ans plus tard (1974), Motaug et son armée rafle son premier titre de champion, puis des trophées locaux à la pelle. C'est la Révolution orange. Kaizer Chiefs est le rival number 1 des Pirates d'Orlando et devient le club le plus populaire du pays. Une popularité qui dépasse les frontières pour gagner les Etats voisins (16 millions de fans en Afrique). Une ascension fulgurante à deux doigts d'être anéantie quelques années plus tard. En 1994, Philippe Troussier qui n'est pourtant pas fan de Johnny Clegg pose ses valoches à Soweto. Pour entraîner les Chiefs. Il ne reste pas la saison entière. Trop chef et pas assez indien...

KAIZER CHIEFS. Vive le sport sur la 2.

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires