George Best est forcément le joueur en tête de liste de cette rubrique. Le football rock'n'roll, c'est tout simplement lui qui l'a inventé. Par ses frasques et divers exploits sur le terrain, son goût pour l'alcool et les jolies minettes, et puis ses célèbres sorties médiatiques encore reprises aujourd'hui. C'est une vraie légende et pas seulement à Old Trafford. Le Belfast boy incarne à lui seul la thérorie selon laquelle, au Royaume-Uni, quand on n'est pas footballeur, on monte un groupe de rock pour susciter la reconnaissance du prolo parti de rien. L'inverse est aussi valable. Georgie a été les deux. Footballeur et pop-star planétaire. Avec ou sans ses rouflaquettes qu'il entretient au gré de son humeur. Un jour lisses et le lendemain dégueulasses et souillées par les abus. Beaucoup trop nombreux. La trentaine passée, comme un rockeur déjà trop vieux, la gueule d'angle subit les ravages causés par les cuites mémorables, devient l'ombre de ce qu'il fût il n'y pas si longtemps encore. Mais toujours avec cette répartie so british - souvent proche du hors-jeu - qui ne l'abandonne pas. Forcément rock'n'roll comme THE ROLLING STONES et son « Rocks off » de 1972 sur l'album « Exile on main street », le dernier avant le néant. C'est aussi bizarrement l'année du déclin pour le cinquième Beatles qui était quand même un peu plus bad boy qu' « Obladi oblada ».
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