Au milieu des années 80, Jean-Pierre Papin n'est pas encore connu sous son pseudo aux trois initiales. Jouer pour Valenciennes en D2 manque un peu de poids médiatique par rapport au PSG, l'OM ou l'ASSE qui jouissent justement de leurs célèbres acronymes. Pour éviter de tourner en rond, le Boulonnais signe alors non pas au Cercle - trop facile - mais au Club Brugge KV. En une saison (1985-86) dans les Flandres, Papin fait son trou et devient un spécialiste des classiques du Nord (Anderlecht, Standard, Waterchei... un vrai trou pour le coup).
Il n'est pas encore JPP mais casse la baraque à frites grâce à une pelletée de patates dans les filets qui lui vaut sa sélection pour la coupe du Monde au Mexique, où il gagne une médaille en chocolat (3ème place). Pour un mec qui joue à Bruges, il en fait pas une tablette mais quand même. Redoutant l'indigestion, il signe dans la foulée à l'OM après avoir été approché par Monaco. OM c'est plus ronflant que ASM. A Marseille il gagne enfin ses lettres de noblesses. La belle histoire de JPP peut alors commencer. Pour un spécialiste des vidéo-clubs, rien de louche dans son aventure et son parcours franco-belge.
A Bruges, Papin n'a pas que des potes. Y en a même un qui essaie de le savater. Heureusement qu'il saute haut.
Chez lui, Jean-Pierre se les caille grave. Il en profite quand même pour se mater des films avec le maillot de l'EdF. Il devrait plutôt payer ses factures.
C'est chaud les 3èmes mi-temps en Belgique !!!
0 Commentaires