Obscur parmi les obscurs, Harry Fechner traverse les années 70 sans trop faire de grabuge dans les statistiques de la Bundesliga. Le défenseur de Bochum partage plutôt l'affiche dans la colonne faits divers des journaux allemands. Derrière sa trombine d'ange en apparence, notre inspecteur-footballeur cache un style de vie peu recommandable pour la pratique du sport de haut niveau. Comme il lui tarde de l'atteindre, Harry se laisse pousser les cheveux et se met à écouter le premier album des RAMONES et fait la « Blitzkrieg bop » sur le pré et dans sa vie en général. Il porte des jeans troués pareil que Joey et adopte le style de vie punky-junkie de Didi la fripouille qui a vécu une douloureuse jeunesse en Allemagne. Malgré une formation de banquier à la base, héritage d'un parcours scolaire très lisse, Harry fechner se disperse un peu avec cette carrière de footballeur pro qui ne décolle pas. Et pourtant la colle, il aime vraiment ça dans un sac plastique. Et d'enchaîner avec « I wanna sniff some glue » sur sa chaîne stéréo deutsche qualität.
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