R.C LENS (vs Lazio, stade Bollaert)
Debout : Jean-Pierre Tempet, Michel Joly, Hervé Flak, Richard Krawczyk, Alain Hopquin, Daniel Leclercq.
Accroupis : Joachim Marx, Pascal Françoise, Robert Sab, Didier Six, Farès Bousdira.
C'est l'équipe surprise du championnat de France au cours de la saison 1976-77. Le R.C Lens termine l'exercice à la place de dauphin du F.C Nantes (à dix points quand même) et obtient son ticket pour une place en coupe d'Europe : ce sera la coupe UEFA, la C.3 comme on l'appelle vulgairement dans les journaux à la rubrique des résultats sportifs.
Les Lensois ont la tête dans le guidon et les mollets qui piquent à l'idée de participer à une compétition européenne. Les Suédois de Malmö en font les frais au premier tour, notamment au match aller, pulvérisés par une meute Sang et Or sans pitié face aux semi-amateurs scandinaves (4-1 à Bollaert). Au retour, le R.C Lens joue en roue libre et se fait surprendre par des plus Nordistes qu'eux avec leurs jolis maillots bleu azur. Et du bleu d'ailleurs, il en est encore question lors du second tour, puisque le R.C.L hérite de la Lazio de Rome, sans Chinaglia, parti exercer son talent aux States. La Lazio n'est plus trop une grande équipe, mais ça reste quand même des Italiens, donc pas vraiment du gâteau pour les Ch'tis. Une impression confirmée lors du match aller où Lens, malgré un bonne prestation, prend deux buts en une minute et perd, pour ainsi dire, toutes ses chances de qualification pour le tour suivant. C'est ce que les Italiens croient en tous cas.
Quinze jours plus tard, le 2 novembre 1977, dans un stade Félix Bollaert plein comme un œuf et aux couleurs jaune et rouge comme une poule (n'importe quoi), le R.C Lens se sent investi d'une mission et semble touché par la grâce. Pourtant, la première période est âpre et rugueuse. Les Italiens usent de tous les stratagèmes pour pourrir la rencontre et garder le résultat : qui joue la montre, ou qui fait du chiqué sur le terrain, et qui palabre en agitant les mains avec l'arbitre. Bilan : score vierge. Là, c'est mal barré pour les Sang et Or. Pas du tout, à l'ultime minute de la première mi-temps, Didier Six (and see mais pas trop sun ce soir-là parce qu'il pleut comme une vache qui pisse) catapulte le ballon dans les filets transalpins : 1-0.
Houlà, purée ! ça va chauffer en deuxième mi-temps. Au rythme des « poussez, poussez, ça va rentrer » (la devise du cru), les Lensois mettent du cœur à l'ouvrage. Avec un jeu à l'Anglaise adopté par les locaux - « tout dans l'paquet bordel » - la Lazio est totalement débordée et prend une deuxième caisse juste avant l'heure de jeu, de nouveau par Didier Six. C'est la balade des gens heureux pour le faux-sosie de Gérard Lenormand. Allez, il en faut encore un autre pour la qualif'. Le public s'égosille, poussez tout ça, mais on en reste là dans le temps réglementaire : 2-0.
Prolongations, émotions, palpitations. On repart pour une demi-heure de folie, pendant laquelle le verrou italien part en live, notamment en fin de partie. Farès Bousdira porte d'abord le score à 3-0 à dix minutes du terme de la rencontre. Les Artésiens sont qualifiés, mais ça chocotte dans les tribunes parce qu'il faut garder le résultat. Tintin. Sur le pré, les Lensois sont survoltés. Didier Six score encore. Triplé pour la fausse patte ! Et de quatre dans la gamelle des Laziali. Là, ça commence à faire désordre pour une équipe championne d'Italie trois ans auparavant (1974). Puis c'est carrément le souk pour elle lorsque, dans les ultimes minutes, le jeune Djebaili inscrit un doublé qui résonne comme une gifle : score final 6-0. Set blanc. Le catenaccio des Transalpins boit la tasse, noyé par le jeu sans foi ni loi des Lensois et de la pluie qui s'abat sur Bollaert.
Houlà, purée ! ça va chauffer en deuxième mi-temps. Au rythme des « poussez, poussez, ça va rentrer » (la devise du cru), les Lensois mettent du cœur à l'ouvrage. Avec un jeu à l'Anglaise adopté par les locaux - « tout dans l'paquet bordel » - la Lazio est totalement débordée et prend une deuxième caisse juste avant l'heure de jeu, de nouveau par Didier Six. C'est la balade des gens heureux pour le faux-sosie de Gérard Lenormand. Allez, il en faut encore un autre pour la qualif'. Le public s'égosille, poussez tout ça, mais on en reste là dans le temps réglementaire : 2-0.
Prolongations, émotions, palpitations. On repart pour une demi-heure de folie, pendant laquelle le verrou italien part en live, notamment en fin de partie. Farès Bousdira porte d'abord le score à 3-0 à dix minutes du terme de la rencontre. Les Artésiens sont qualifiés, mais ça chocotte dans les tribunes parce qu'il faut garder le résultat. Tintin. Sur le pré, les Lensois sont survoltés. Didier Six score encore. Triplé pour la fausse patte ! Et de quatre dans la gamelle des Laziali. Là, ça commence à faire désordre pour une équipe championne d'Italie trois ans auparavant (1974). Puis c'est carrément le souk pour elle lorsque, dans les ultimes minutes, le jeune Djebaili inscrit un doublé qui résonne comme une gifle : score final 6-0. Set blanc. Le catenaccio des Transalpins boit la tasse, noyé par le jeu sans foi ni loi des Lensois et de la pluie qui s'abat sur Bollaert.
3 Commentaires
bonjour, je cherche a rentrer en contact avec des fan du RCL car j'ai une veste a vendre des années 70 si sa intéresse des gens. Elle est en superbe état. veste Adidas noir avec écriture rouge avec écuson RCL écusson région Nord Pas-de-Calais Auchan. c'est le numero 18 Romain Arghirudis qui a totalisée 7 saison avec le RCL.Il a totalisé 50 But pour le club. Veuiller me contacter sur mon ADD mylove12@hotmail.fr
RépondreSupprimerromain arghirudis numéro 18 c'est bien ça ?
SupprimerPut*** ! quelle branlée !!!!! Mémorable !!
RépondreSupprimer