Avec Stella Carnacina, on rentre tout de suite dans le vif du sujet lorsqu'elle est interrogée sur sa passion pour le football et la Roma en particulier dans les colonnes du magazine Guerin Sportivo au début de l'année 1979. « Je suis une grande fan de la Roma, c'est mon équipe de toujours » clame la native de la Ville Éternelle où elle est née le 24 février 1955. Et la belle Romaine, qui a commencé sa carrière en qualité de mannequin dès l'âge de 14 ans avant de se lancer dans le cinéma au début des années 70 puis la musique, de justifier son choix. « C'était un choix naturel, inné je dirais, car depuis toute petite j'allais au stade pour suivre les matchs des Loups et donc je me suis attachée à l'équipe ».
Rien à dire, support your local team comme disent les ultras même si à Rome on doit composer avec le rival d'en face, la Lazio. Stella a choisi son camp, Romanista plutôt que Laziale. Une option qui se confirme par les liens qu'elle entretient avec les membres de l'effectif giallorosso. « J'ai rencontré personnellement les joueurs de la Roma, ajoute comme pour se justifier la comédienne au physique de pin-up. Dès lors, l'amitié s'est ajoutée à la passion sportive ». Un amour qui dépasse les limites de la raison quand elle se rend au stadio Olimpico. « Je vais presque toujours au stade et je regarde le match de la première à la dernière minute ». Stella n'en perd pas une miette, solidaire dans la victoire... et la défaite qui colle souvent au poil de la Lupa au cours de la décennie seventies. Peu importe la lose, Stella en pince pour son club et un joueur en particulier. « Giancarlo "Picchio" De Sisti. Une tour de contrôle, qui incarne la sécurité sur le terrain et très constant dans ses performances ».
L'interprète du tube " Rosso sera " (sorti en 1977) déclare sa flamme pour le milieu de terrain international, sans aigreur ni rancune à l'endroit de celui qui endossa le maillot de la Viola pendant une bonne dizaine d'années. Mais il y a aussi les autres, Di Bartolomei, Rocca et compagnie. Toute l'équipe en quelque sorte, car pour Stella Carnacina « le football, c'est avant tout la Roma ». N'en déplaise au vieux milanista Gianni Rivera ou à l'étoile montante Paolo Rossi. « Je n'ai de faible pour personne ». La Louve de cœur ne vit uniquement pour ses petits protégés et sa carrière professionnelle aux multiples facettes.
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