WAGs RETRO. Marina Frajese.

« J'ai toujours suivi cette équipe avec intérêt, même dans les moments difficiles [...], car j'ai ressenti le charme de la grande tradition footballistique que la Fiorentina a derrière elle. En outre, Florence est véritablement l'une des plus belles villes du monde, elle possède un patrimoine artistique époustouflant, une atmosphère enchanteresse. De là est née ma préférence pour cette équipe. De plus, je trouve (Giancarlo) Antognoni exceptionnel, un digne membre de la Nazionale. Un joueur qui, lorsqu'il est en condition, joue admirablement, comme un artiste. Il est très bon ! »

L'éloge à l'endroit de la Viola et son meilleur représentant des années 70/80 provient de Marina Frajese, qui porte plutôt bien le maillot de son équipe fétiche dans les pages du magazine Guerin Sportivo au début de l'année 1979. Née en Suède, à Göteborg, le 29 septembre 1944 sous le nom de Marina Hedman Bellis, la belle violette est naturalisée italienne après son mariage avec le journaliste Paolo Frajese au début des années 60. De cette union naissent deux enfants, Paolo Attilio et Liselotte. Une histoire idyllique en somme, qui part cependant en vrille au mitan des 70's.

Marina, en effet, qui commence sa carrière comme hôtesse de l'air puis en qualité de mannequin (elle remporte le titre de Lady Europa en 1978 notamment) se découvre une passion pour le 7ème art. Découvrir est le terme qui convient d'ailleurs plutôt bien à notre Viola de cœur puisque celle-ci se tourne rapidement vers le cinéma érotique avant de passer au hardcore. Son physique avantageux de Suédoise fatale l'emmène ainsi vers le porno sans concession. Fou de rage après le divorce et les dérives de son ex-femme, Paolo Frajese intente un procès (qu'il remporte) à cette dernière afin que celle-ci n'utilise plus son nom de mariage. Elle prend alors le pseudo Marina Lotar et devient une sorte d'égérie de la libération des mœurs en Italie. Elle participe notamment au film « Perversions très spéciales pour jeunes filles de bonne famille » de Lorenzo Onoratti au côté de Catherine Ringer, parmi une filmographie osée aussi longue que le membre de Rocco Siffredi. Des programmes que les joueurs de la Fiorentina regardaient en cachette durant les mises au vert ? Telle est la question.