Sponsor en toc. FORTUNA SITTARD (Lu).


Afin de promouvoir son Petit Beurre version néerlandaise, c'est-à-dire très gras en herbe, la biscuiterie LU décide à l'été 82 d'investir dans le football batave. A Sittard plus précisément où l'équipe locale le Fortuna, qu'on appelle aussi les Canaris du Limbourg (la couleur du maillot sans doute qui fait tilt dans la tête des dirigeants de la holding nantaise), vient tout juste d'accéder à l'élite du football total : l'Eredivisie. C'est l'occasion pour LU de se faire un nom chez les Flying Dutchmen. Mais hic, petit problème. En effet, pour bon nombre de supporters du Fortuna peu au fait des gourmandises bretonnes, le nouveau logo sur le maillot correspond aux initiales de la Limburgse Univetsiteit ! Pas vraiment efficace en matière de communication et de vision de leadership sur le marché local. Malgré ces hésitations prénuptiales, cela n'empêche pas le groupe LU (pour Lefèvre-Utile) de réaliser de bons chiffres avec son Het Scholiertje (Petit Écolier en langue de Cruijff) ou ses Mikado, et le Fortuna de se comporter honnêtement en championnat. Au cours des cinq saisons de partenariat entre la biscuiterie nantaise et le club limbourgeois (1982 à 87), le Fortuna Sittard se classe dans le ventre mou du classement (entre la 8ème et la 12ème place) avec un honorable 7ème rang en 85. Rien de comparable cependant avec la saison précédente quand le FSC atteint la finale de la coupe des Pays-Bas. Avec une défaite au bout, sur la plus petite des marges (1-0), contre le nouveau champion national Feyenoord qui réalise ainsi le doublé. Le Fortuna se contente de la médaille... en chocolat bien sûr. Et d'une jolie friandise en héritant de la place laissée vacante par Feyenoord pour la coupe des vainqueurs de coupes 1984-85. Le Fortuna Sittard passe deux tours (Kjøbenhavns Boldklub – 0-0 / 3-0 – et Wisla Cracovie – 2-0 / 1-2 – avant de tomber en quart contre le futur vainqueur de l'épreuve Everton (0-3 / 0-2). Lu et approuvé quand même.

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