Orange mécanique (Robert Plant et son crew) |
Depuis ce jour et malgré les années d'errance des Loups, Plant vit, dort et pense Wolves tout en gérant sa carrière artistique. Comme tout mordu d'un club, le chanteur oscille entre désespoir et satisfaction. Or, avec les Wolves on avale plus de couleuvres que l'on sabre le champagne comme un soir d'after après un concert. De relégations douloureuses, jusqu'en D. 4 au mitan des 80's, en banqueroutes financières, Robert Plant et ses Loups ont connu pas mal de galères, à la manière de cette finale de coupe UEFA perdue sur le fil contre Tottenham (1-2/1-1).
Mais dans sa vie de fan, Robert Plant connaît aussi quelques moments magiques. La finale de la League Cup 1974 figure sur le podium d'après l'intéressé. Ce jour-là en effet, Wolverhampton triomphe des Citizens (2-1) et envoie ses supporters au paradis... ou au pub selon la religion de chacun ! « Il m'a fallu trois jours pour rentrer de Wembley, avoue la crinière blonde sans détour. J'ai même failli me casser la jambe après cette finale ». Un moment de convivialité bien arrosé entre potes qui met d'ailleurs en péril son mariage. Peu importe, l'homme est un loup pour la femme au foyer qui digère mal la passion de son mari pour le ballon rond et les pintes de la troisième mi-temps. Et dire que c'est comme ça tous les quinze jours !
La bière coule d'ailleurs de nouveau à flots après le succès des Wolves sur Forest six ans plus tard (1-0). À la suite de sa visite à Molineux et quelques mots d'encouragements à George Berry, Andy Gray, Emlyn Hugues et les autres, Wolverhampton inscrit encore son nom sur la coupe de la Ligue avant de sombrer dans l'anonymat des divisions inférieures. En 2009, les Wolves sont de retour parmi l'élite du football anglais. Robert Plant est nommé vice-président honoraire du club. Il l'est encore à ce jour. Par contre maman n'est plus à la maison.
Spécialiste du foot sans short |
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