Patrice Rio et papa : un amour de R8 Gordini. |
« Ma première voiture a été une R8 Gordini et à l'époque j'étais fou de vitesse » démarre au quart de tour Patrice Rio au cours de l'année 77, une année qui voit le retour de Niki Lauda au premier plan après son crash sur le circuit du Nürburgring au mois d'août 76. Un accident qui a peut-être influencé le style de conduite du défenseur nantais, mais pas que. « Avec l'âge et les responsabilités, je me suis un peu calmé. Je roule aujourd'hui en R30 et ma femme en R5 » concède le Fangio normand les deux pieds sur la pédale de frein. Mais pour ce féru de sport auto, la passion est toujours en pôle comme au premier jour. « Je continue à suivre de très près toutes les compétitions automobiles. Je lis la plupart des revues spécialisées et j'examine attentivement les résultats de tous les Grands Prix ou des grands Rallyes. » Dans les toilettes, à droite au fond du couloir, Patrice Rio s'adonne à la lecture des magazines. Un amour par procuration qui comporte moins de risque, même si le virus de la vitesse coule toujours dans ses veines.
Et la compétition alors, jamais été tenté ? « Si, très souvent. Mais le football m'en a empêché, ce qui est peut-être aussi bien. A Rouen, j'ai failli participé au Rallye de l'Ouest. Tout était prêt : la voiture et mon coéquipier. Mais au dernier moment, l'épreuve a été annulée. » Et Patrice de garer la Gordini dans les stands, les rêves de victoire et de drapeau à damier envolés. Le Nantais suit désormais les exploits de ses pilotes préférés depuis son salon, devant son poste de télé, ou sur les circuits quand son planning l'y autorise. Qui sont-ils d'ailleurs ? « Tous les cracks de la Formule 1. Mais j'ai une petite préférence pour les Français Depailler et Jarier ainsi que pour Fittipaldi et Niki Lauda. » Des cadors de la vitesse et de la trajectoire millimétrée. Mais quand on lui demande son avis sur la limitation de vitesse sur les routes, Patrice Rio se montre pragmatique. « Compte tenu de l'état général de notre réseau routier, il est bon de limiter la vitesse. C'est un gage de sécurité. Que ceux qui veulent pousser à fond leur mécanique et prendre des risques aillent rouler sur des circuits. » Paroles de défenseur du F.C.N et de la bonne cause.
Et la compétition alors, jamais été tenté ? « Si, très souvent. Mais le football m'en a empêché, ce qui est peut-être aussi bien. A Rouen, j'ai failli participé au Rallye de l'Ouest. Tout était prêt : la voiture et mon coéquipier. Mais au dernier moment, l'épreuve a été annulée. » Et Patrice de garer la Gordini dans les stands, les rêves de victoire et de drapeau à damier envolés. Le Nantais suit désormais les exploits de ses pilotes préférés depuis son salon, devant son poste de télé, ou sur les circuits quand son planning l'y autorise. Qui sont-ils d'ailleurs ? « Tous les cracks de la Formule 1. Mais j'ai une petite préférence pour les Français Depailler et Jarier ainsi que pour Fittipaldi et Niki Lauda. » Des cadors de la vitesse et de la trajectoire millimétrée. Mais quand on lui demande son avis sur la limitation de vitesse sur les routes, Patrice Rio se montre pragmatique. « Compte tenu de l'état général de notre réseau routier, il est bon de limiter la vitesse. C'est un gage de sécurité. Que ceux qui veulent pousser à fond leur mécanique et prendre des risques aillent rouler sur des circuits. » Paroles de défenseur du F.C.N et de la bonne cause.
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