Zambelli on holidays.
Comme tous les footballeurs, Henri Zambelli voyage beaucoup. Mais l'aiglon niçois en profite peu comme il le confie dans les colonnes de Football Magazine en mars 1978. « Les voyages, nous en avons l'habitude en football, mais on ne voit rien, enrage le défenseur qui peste sur les plannings serrés du club en déplacement et les contraintes liées à son métier. Ce n'est pas du tourisme ! Visiter, nous n'en avons guère le temps. C'est tout juste si nous parvenons à prendre quelques semaines de vacances. » En gros, Riton pointe le problème des cadences infernales, rêve de la semaine à 32 heures et 8 semaines de congés par an. A gauche toute pour cet habitué des îles Baléares... enfin, lorsqu'il en a le temps. « Mais ce n'est pas du tourisme, se défend (encore) le cégétiste fatigué par les luttes sur le pré. C'est pour me reposer et me dépayser un peu. » Avant de reprendre le combat au début de chaque saison, tout en pensant à sa destination future, loin de l'Héxagone et son train-train quotidien. « Je suis allé à Rio avec l'équipe de France. J'ai été transporté; aussi je me suis juré d'y retourner un jour avec ma femme, en toute tranquillité pour visiter et comprendre ce peuple si différent du nôtre. Mais pour cela, il faut du temps, beaucoup de temps. » En attendant, ce matin y a entraînement au stade du Ray, et Henri Zambelli se contente d'écouter « Copacabana » à la radio. Des vacances à des milliers de kilomètres de Line Renaud, le vrai bonheur quoi !
0 Commentaires