Un vrai cauchemar ! Débuter en
équipe de France par une humiliante défaite à Wembley, dans le
temple du football, ça laisse évidemment des traces. C'était le 12
mars 1969 et pour moi, c'est un vrai coup de Trafalgar. L'Angleterre
nous inflige une sévère correction (5-0). Louis Dugauguez ayant
démissionné dix jours avant la rencontre (2 mars), c'est Georges
Boulogne qui prend la tête de la sélection (5 mars). Une semaine
avant ce match amical, qui n'en est jamais un contre les Britons,
Boulogne ne fait pas de miracles. Et on mange grave, malgré les
Bereta, Michel, Carnus, Bosquier, Djorkaeff et les autres.
La der ?
Alors que les deux blocs, Est et Ouest,
s'apprêtent à se rencontrer à Helsinki dans le cadre de la
conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) au
début de l'été, les Soviétiques m'envoient un message de paix
pour ma dernière en Bleu, le 26 mai 1973. Deux missiles et une
défaite (2-0) au stade Lénine. De retour en France, je résilie mon
abonnement à l'Huma et déchire ma carte du parti communiste.
.
Fait marquant en Bleu ?
Des victoire, des défaites. Des
victoires, des défaites... Et quelques nuls aussi. Un maigre bilan
en somme sous la direction de Georges Boulogne. Un entraîneur qui me
suit depuis les Juniors (1966). C'est dire s'il me connaît
l'asticot. Mais la mayonnaise n'a jamais pris durant notre
collaboration au plus haut niveau international.
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