WAGs RETRO. Peter Marinello et Joyce de vivre.

Peter Marinello et Joyce full of love.

Les sixties florissantes terminées, Peter Marinello reste cependant to love en ce début d'année soixante-dix. Le 6 janvier, à quelques semaines de ses 20 printemps, le jeune attaquant des Hibs s'engage avec les Gunners pour la somme record de £100.000 ! C'est d'ailleurs la première fois qu'Arsenal dépense une somme à six chiffres pour un joueur. Installé à Londres, Marinello en profite pour régler les affaires courantes et scelle son union avec Joyce, sa blonde préférée du moment. Quatre jours après son transfert, l'international espoir écossais inscrit même un but à Old Trafford contre Manchester United pour sa première titularisation. Dès le lendemain, la presse encense la nouvelle recrue des Gunners en lui collant l'étiquette de « futur George Best ». La carrière de Peter Marinello suivra effectivement la même trajectoire que le « bad boy » mancunien. Après ses débuts en fanfare, le canonnier croule sous les sollicitations. On lui propose d'ouvrir des boîtes de nuit, il apparaît dans la célèbre émission « Top of the pops » et devient aussi parfois mannequin. A l'image du « cinquième beatle », son idole, la coqueluche d'Highbury n'hésite pas non plus à brouter le gazon des petites anglaises peu farouches avec les footballeurs-people.

Désorienté par son statut de pop-star, le Gunner se noie dans l'alcool et les frasques extra-sportives au moment où Joyce donne naissance à Paul, leur premier enfant, au cours de l'année 72. Seule et délaissée, la jolie blonde subit alors une dépression post-natale et enchaîne les rendez-vous à la clinique pour soigner son mal-être. Son mari suit le même chemin. Le Gunner collectionne les blessures au genou et les opérations qui mettent sa carrière en suspens. En trois ans et demi à Arsenal, Marinello compte seulement une petite cinquantaine de titularisations (cinq buts au total) avant de partir à Portsmouth (1973) avec un bon contrat en poche. Une erreur de casting qui le mène plus tard vers des clubs de seconde zone (Motherwell, Fulham) et une expérience foirée dans le championnat U.S indoor (Phoenix). Tombé dans l'anonymat, Peter Marinello termine sa carrière chez lui en Ecosse (Hearts of Midlothian, Patrick Thistle) au début des années quatre-vingts puis se lance dans les affaires avec un partenaire peu réglo. Il perd environ £300.000 dans son business. Ruiné, l'ex-futur George Best est obligé de vendre tous ses biens et est même accusé de meurtre par son copain patibulaire. Pendant ce temps, son deuxième fils Jon tombe dans la drogue (il s'en est sorti depuis) alors que Joyce est au plus mal, toujours abonnée aux salles d'attente des hôpitaux. Marinello vît aujourd'hui du côté de Bournemouth avec femme et enfants, où il s'occupe de la formation de jeunes footballeurs. Sans tambour ni trompette. Et plus de larmes pour Joy(ce) malgré un destin à la Ken Loach ?

Arrête Peter, tu vas encore te blesser.

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