« On ne fait pas d'omelettes
sans casser des œufs ». Et à l'OM, depuis l'été 77, les
bons œufs les yeux fermés, c'est Mas d'Auge. C'est écrit en gros
sur le maillot blanc. Bien à plat. Et parfois aussi un peu brouillé
comme au cours de l'exercice 1979-80, qualifié encore aujourd'hui de
« bérézina » par les vieux supporters du stade
Vélodrome.
Pourtant la société drômoise (qui entame sa dernière année de sponsoring avec l'OM, celle de trop) et les dirigeants olympiens ont le réveil bon-pied bon-oeil durant la trêve estivale. Pensez-donc... Six, Trésor, Linderoth, Temime, Berdoll et Migeon dans les bois. Pas le genre d'équipe au tempérament à boire du raplapla. « On devrait faire dans les trois » pensent-ils à haute voix. Ce sera dans les trois derniers au classement final (19ème). Après des débuts prometteurs face à Brest (3-0), la machine olympienne se grippe dès la deuxième journée et un déplacement au Parc des Princes. L'OM s'incline devant le PSG (1-2) puis encaisse deux mines successives face à l'ASSE de Platoche à domicile (3-5) et un 5-0 cash à Nancy. Des bons vieux scores d'époque qui n'arrangent pas les affaires marseillaises ni celles de son entraîneur Jules Zvunka, déjà sur la sellette et une coquille de Calimero sur la tête. L'équipe était bâtie pour jouer le titre, pas pour se (dé)battre dans les profondeurs du classement. Dès lors, les revers s'enchaînent et les supporters de crier leur colère : « Rentrez chez vos mères, vous nous faîtes mal aux œufs ». Zvunka est viré après la trêve hivernale à la suite d'une nouvelle déroute à domicile contre Valenciennes (3-6). Jean Robin lui succède. S'il en a le nom, l'homme ne vit pas non plus dans les bois et ne peut redresser une situation pratiquement désespérée. Ultime humiliation : la gifle reçue à Brest lors de la dernière journée (2-7). L'OM est en D2 et repart à zéro avec ses Minots. Mas D'auge, propriété de Matines depuis 1998, n'a plus que ses œufs pour pleurer sur un échec cuisant. Les Canaris, eux, sont champions cette année-là !
Pourtant la société drômoise (qui entame sa dernière année de sponsoring avec l'OM, celle de trop) et les dirigeants olympiens ont le réveil bon-pied bon-oeil durant la trêve estivale. Pensez-donc... Six, Trésor, Linderoth, Temime, Berdoll et Migeon dans les bois. Pas le genre d'équipe au tempérament à boire du raplapla. « On devrait faire dans les trois » pensent-ils à haute voix. Ce sera dans les trois derniers au classement final (19ème). Après des débuts prometteurs face à Brest (3-0), la machine olympienne se grippe dès la deuxième journée et un déplacement au Parc des Princes. L'OM s'incline devant le PSG (1-2) puis encaisse deux mines successives face à l'ASSE de Platoche à domicile (3-5) et un 5-0 cash à Nancy. Des bons vieux scores d'époque qui n'arrangent pas les affaires marseillaises ni celles de son entraîneur Jules Zvunka, déjà sur la sellette et une coquille de Calimero sur la tête. L'équipe était bâtie pour jouer le titre, pas pour se (dé)battre dans les profondeurs du classement. Dès lors, les revers s'enchaînent et les supporters de crier leur colère : « Rentrez chez vos mères, vous nous faîtes mal aux œufs ». Zvunka est viré après la trêve hivernale à la suite d'une nouvelle déroute à domicile contre Valenciennes (3-6). Jean Robin lui succède. S'il en a le nom, l'homme ne vit pas non plus dans les bois et ne peut redresser une situation pratiquement désespérée. Ultime humiliation : la gifle reçue à Brest lors de la dernière journée (2-7). L'OM est en D2 et repart à zéro avec ses Minots. Mas D'auge, propriété de Matines depuis 1998, n'a plus que ses œufs pour pleurer sur un échec cuisant. Les Canaris, eux, sont champions cette année-là !
OLYMPIQUE de MARSEILLE 1979-80
Debout : Trésor, Victor Zvunka, Zambelli, Bacconnier, Migeon, Buigues, Florès.
Accroupis : Temime, Berdoll, Linderoth, Six.
La vie de Didier Six en Mas d'Auge, c'est un ballon qui fuit.
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