La groupie du pianiste. |
« J'aurais toujours voulu savoir bien jouer du piano » lance Michel Bibard sur l'air de « Starmania » aux journalistes de PSG Mag venus rencontrer le joueur dans son intimité à la fin des 80's. Le taulier de la défense parisienne, frisé comme Michel Berger (mais bon, bah c'est la mode en même temps à l'époque, vers 1988-89), se lance dans les confidences en pianotant quelques touches à la coule en compagnie de sa femme Catherine. Et tous ces rêves de gosse qui remontent à la gueule. Être un artiste et pouvoir faire son numéro, toujours comme Michel Berger, l'ancien Nantais aurait aimé. D'autant qu'il y a toujours une groupie derrière chaque pianiste (selon la chanson). Mais la vie a choisi un fâcheux destin pour Bibi. Au lieu d'être sous le feu des projecteurs, il ira se peler le cul dans la brume de la Jonelière et se produira sous les pylônes du vieux Saupin. Et question numéro, alors Mich' ? Un gros 2 sur le dos du maillot, celui de son poste de latéral droit, et quelques titres de gloire quand même : champion avec Nantes et PSG, champion olympique (1984) et 3ème du mundial mexicain (1986) figurent au palmarès du défenseur mélomane, international tricolore (6 sélections) à ses heures perdues. Un joli parcours qui n'empêche pas les regrets et cette passion qui le fuit et glisse entre ses doigts malhabiles, mais partage néanmoins avec son épouse musicienne. A priori, Michel a choisi le bon numéro. Et d'avouer au final jouer au spectateur et au fan qui « se contente d'écouter sa femme Catherine jouer quelques mélodies ». La groupie du pianiste en quelque sorte.
Et sinon Cathy, les Valses de la Chopine, tu connais ? Là, les mecs de PSG mag se barrent en courant parce que Michel n'aime pas qu'on déconne sur le sujet. Point (Bi)bard !
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