En 1998, Christophe Miossec écrit « Stade Brestoa »,
un titre à la gloire de son équipe alors au fond du trou après les
années fastes du président Yvinec. Une quinzaine d'années plus
tard, Christophe tout court, un artiste de Colombes, reprend le
Breton pour rendre hommage au Racing et ses années Matra. « C'est
le (sale) destin de deux équipes au parcours similaire, je trouve »
confesse le chanteur à sa sortie de scène au café des Sports
où il se produit en week-end vers 21 heures, à quelques pas du
stade Yves-du-Manoir. « Deux présidents, des figures
locales, qui se cassent la gueule et emmènent leur club à sa perte,
pfff, la lose... Mais quelle époque ! » regrette celui qui
présente en exclu les paroles de sa cover. Entre chanson alternative
et réaliste, voici « Racing-Matroa ». (Pas encore
dans les bacs ni dispo en clip).
On a quand même eu Jean-Louis Lima,
Stéphane Blondeau, David Ginola
Vincent Guérin, Bruno Germain
Thierry Tusseau, Pascal Olmeta
Quand je me remémore
Ce grand Philippe Vercruysse,
On a quand même trouver le moyen
de tout miser sur Philippe Thys.
Quand je me remémore,
Aujourd'hui je le déplore,
Ce qu'on a pu faire comme trou
En défense, et en dehors.
On s'est Matra-Racingé,
On s'est Frances-alcoolisé,
On s'est Luiz Fernandisé,
On s'est Littbarskisé,
Et on n s'est bien croûté.
Mais qu'avons-nous fait, cher président,
Pour être à ce point si indigents ?
Et ses tribunes vides, en plus de ça,
Pas moyen d'accrocher le moindre résultat.
Mais,cette année, y aura quand même Paris SG,
Pourvu qu'il ne finisse pas, tout zla-ta-né.
Y pas de raison, si on met une tonne de blé,
On finira bien par gagner quelques trophées.
On s'est les ailes brûlé, explosé, atomisé,
et Jean-Louis piétiné.
On s'est trop sur-estimé,
On s'est Maxime Bossisé,
On s'est La(rin)gardérisé.
Racing-Matra, Racing-Matra
Tralala-lala
Tralala-lala-lalère...
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