Un à zéro contre l'Écosse, six à un contre
l'Uruguay et deux-zéros contre la RFA, la sélection danoise démarre le
mondial mexicain en trombe. Pour une première participation à un
coupe du Monde, c'est un départ en fanfare. Trop rapide peut-être.
Au premier virage, le Danemark se crashe contre l'Espagne. Un choc
terrible et le coup du lapin fatal. Les hommes de Sepp Piontek sont
éliminés en 1/8èmes, balayés par la tornade espagnole et un
Butragueño touché par la classe ce jour-là. Un quadruplé et une
gifle (5-1). Le vautour (
« El Buitre ») a terrassé
le
« Bison » Preben Elkjaer-Larsen. La douche
froide pour une équipe qui aura apporté une bonne dose d'air frais
durant le premier tour de ce mondial écrasé par le soleil du
Mexique. Michael Laudrup, Jesper Olsen, Franck Arnesen, un croisé
entre Mick Jagger et Dennis Lyxzén, émerveillent les commentateurs
sous leur maillot vanille-fraise. Le Danemark, c'est du dessert.
Comme la Suède en 74, la formation scandinave jouit aussi d'une
grosse côte de popularité auprès du public local. Parce qu'ils
sont beaux, sympas et qu'ils boivent des caisses de Corona. Des bons
mecs en somme, avec un jeu Tequila frappée sur la pelouse. Sans
calcul ni pression (enfin si). C'est avec le même état d'esprit
qu'ils remporteront l'Euro six ans plus tard.
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Michael Laudrup. |
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Preben Elkjaer Larsen avec le second jeu de maillot. |
3 Commentaires
Quelle horreur ce maillot ! Presque aussi pire que ceux d'Ajaccio, Troyes et quelques autres de Ligue 1 ou 2... Les maillots "2" et "3" du Stade Brestois sont eux aussi - hélas - d'une horreur absolue (les pubs peut-être...). Allez Brest quand même...
RépondreSupprimerLe retour du Brestoa, ça fait plaisir. Bonne année à toi.
RépondreSupprimerBloavez Mad !
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