Maman, j'ai fait un gros caca ! |
« J'adore être plongée dans la foule des stades, avoue
celle qui porte la tenue officielle du Barça. A moins que ce ne soit
celle du Stade Malherbe Caennais. Peu importe, car « pour
moi, ajoute la femme aux bas nylon rayés, un match de
football représente ce qu'il y a de plus exaltant à condition qu'il
y ait des buts et que les joueurs courent très vite ».
Juliette Mills fait plutôt des caprices de star quand elle évoque
sa passion pour le foot. L'actrice française, qui incarne le rôle
de Charlotte dans « Papa poule », n'est jamais
rassasiée en matière de ballon rond. Normal lorsqu'on est soi-même
une dévoreuse du petit écran où elle apparaît dès 1966, alors
âgée de 20 ans, dans la série « Le Chevalier des
touches ». Sans doute un clin d'œil aux chers footeux
« qui ne courent jamais assez vite » pour le bon
plaisir de la comédienne que l'on retrouve plus tard dans les « Gens
de Mogador » et « Les aventures de Zadig ».
Juliette squatte l'écran et bouffe du regard ses héros évoluant
sur la pelouse, car la belle n'hésite pas une seconde pour
s'installer en tribune. « Je suis très sportive,
concède Juliette une bière à la main. Quand je tournais à
Madrid, j'allais voir jouer le Real. Quand je suis à Paris, je ne
manque pas un match au Parc des Princes ». Paris est
magique alors, hein ma Juju ? L'artiste-supportrice est catégorique
sur le sujet. « En France, je suis supporter de Marseille et
de Bastia, entonne Juliette en allumant un fumis. Paulo Cesar
et Jairzinho sont mes amis » avoue t-elle ensuite un doigt coquin
sur la lèvre inférieure. L'actrice a du goût. Un goût pour le
beau qui la pousse également à créer en permanence car elle est
aussi peintre dans la vie. Mills-pop... art ! Le jour de sa rencontre
avec le magazine qui l'interviewe (1978), Juliette Mills lâche au
journaliste qu'elle a même vendue quelques toiles. Dont une à
Jacques Médecin, alors maire de Nice à l'époque, et une autre à
Fernand Méric, le président de l'OM. Il les collectionnait aussi
avec son équipe sur le terrain en ces temps-là.
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