Vas-y guitare. (Pascal Rousseau).
« Dès que j'en ai le temps, j'prends une sèche en me
calant dans mon fauteuil. Et je gratouille. Du Dylan, Hugues Aufray
et Soeur Sourire ». A la fin des 80's, Pascal Rousseau a la
banane. La musique, le gardien né à Paris kiffe depuis ses 13 ans.
Ce jour où le mari de sa sœur lui offre sa première guitare
accompagnée d'un cahier de tablatures. Dès lors, Pascal se plaque
les cheveux à la gomina et se déhanche devant la glace tous les
soirs, la guitoune en bandoulière. Il s'imagine rockeur et rêve de
tournées. En fait, Pascal Rousseau devient footballeur et fait le
tour de la France (parce que le Tour de France, c'est le tour de la
France) en rejoignant une tripotée de clubs au cours de sa carrière
(Paris FC, Valenciennes, RC Paris, Lille, Laval, Marseille, Reims,
Rennes...) avant de trouver refuge en Suisse. C'est au pays des Young
Gods, une fois les crampons raccrochés, que l'idée le titille de
fonder un groupe. Après tout, la musique c'est sa vie. Et Pascal a
déjà de l'expérience. Il a officié en son temps dans « Nuit
Magique », un groupe de baloches avec Catherine Lara (pfff...)
au chant qu'il accompagne après les matches pendant sa période
rennaise (de 1992 à 95).
Une bonne expérience pour faire ses premières armes sur scène. A son arrivée à Bulle, le Parisien a toujours le bon tempo et rencontre quelques potes avec qui il fonde « Vent d'Ouest ». Le groupe écume les bars, les soirées confidentielles et, pire des galères, partage même l'affiche avec « Soldat Louis » à deux reprises. L'aventure dure jusque 2006, date à laquelle il monte une nouvelle formation (« Tri b'u ») qui s'époumone à faire des reprises de chanson française. La lose puis la déprime totale deux ans plus tard. Sa sœur Odile décède. Pascal s'en remet à l'écriture et donne naissance à un autre projet : « Dilone ». Une manière de rendre hommage à Odile et de canaliser son chagrin à travers ses textes et les sauts dans la fosse. Pour oublier, Pascal a besoin de « Changer d'air », comme l'indique le titre du premier album de Dilone sorti en 2009. Une galette de pop-rock fort dans le district de la Gruyère, où il réside depuis 1997. Pascal est fier du résultat même si « ça reste un premier album d'un groupe gruérien, tiré à 1.000 exemplaires ». Pas facile de faire son trou avec ça mais avec la rage en d'dans, osons. Actuellement, notre fan de Téléphone et Aston Villa travaille sur de nouveaux morceaux et l'enregistrement d'un cd deux titres. Et attend les coups de fils des programmateurs.
Une bonne expérience pour faire ses premières armes sur scène. A son arrivée à Bulle, le Parisien a toujours le bon tempo et rencontre quelques potes avec qui il fonde « Vent d'Ouest ». Le groupe écume les bars, les soirées confidentielles et, pire des galères, partage même l'affiche avec « Soldat Louis » à deux reprises. L'aventure dure jusque 2006, date à laquelle il monte une nouvelle formation (« Tri b'u ») qui s'époumone à faire des reprises de chanson française. La lose puis la déprime totale deux ans plus tard. Sa sœur Odile décède. Pascal s'en remet à l'écriture et donne naissance à un autre projet : « Dilone ». Une manière de rendre hommage à Odile et de canaliser son chagrin à travers ses textes et les sauts dans la fosse. Pour oublier, Pascal a besoin de « Changer d'air », comme l'indique le titre du premier album de Dilone sorti en 2009. Une galette de pop-rock fort dans le district de la Gruyère, où il réside depuis 1997. Pascal est fier du résultat même si « ça reste un premier album d'un groupe gruérien, tiré à 1.000 exemplaires ». Pas facile de faire son trou avec ça mais avec la rage en d'dans, osons. Actuellement, notre fan de Téléphone et Aston Villa travaille sur de nouveaux morceaux et l'enregistrement d'un cd deux titres. Et attend les coups de fils des programmateurs.
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