Bonzour, bonzour, c'est Bernard Zénier. Un seveu (cheveu, ndlr) sur la langue et pas un poil sur le caillou. Tondu comme après la guerre pour certaines. C'est d'ailleurs contre l'Allemagne que z'ai connu ma première sélection avec les Bleus. C'était le 23 février 1977 en amical au Parc des Princes. On bat les champions du Monde, c'est pas rien, avec plein de nouveaux dans l'équipe. Rey, Battiston, Amisse et bibi. Un super esploit (exploit, re-ndlr) sur un non moins super but de Rouyer. Mort aux Pountz... aux Spouzt... aux Spountz (Schpountz, encore ndlr), c'est pas facile à dire dans mon cas.
La der ?
Si ze me souviens bien, c'était encore contre l'Allemagne. Mais l'autre cette fois, celle derrière le Mur et son coup-franc de la honte, la RDA (18/11/1987). Un match comptant pour les qualifications à l'Euro 88 que l'on perd au Parc sur un but de Ernst (0-1). Faut dire qu'avec Bruno Zermain (Germain) et Sylvain Kastendeuss (Kastendeuch) dans l'équipe, qui honorent leurs premières capes internationales, c'est comme si on avait joué à 9 contre 13. C'est de la trisse (de la triche, traduction).
Fait marquant en Bleu ?
Bah, une fois z'ai marqué un but. Contre l'Irlande du Nord. C'était ma deuxième sélection. Une victoire 4-0 en match de préparation pour le mondial espagnol (24/3/1982). C'est tout et c'est déza (déjà, pour ceux qui ne suivent pas) bien.
Anecdote ?
Cinq sélections en 10 ans (de 1977 à 1987). Des années impaires. Donc en gros, z'ai manqué tous les grands rendez-vous internationaux. Peut-être pour ça que ze me suis fait du mauvais sang et que z'ai perdu mes tifs durant ma carrière. Rien d'autre à razouter. Ah si, auzourd'hui z'ai des implants comme Bernard Darnisse (Darniche en fait).
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