FAN PICS. Anti nowhere Leeds.


Fin 70-début 80, les premières secousses du punk nées vers 76-77 font encore des ravages en Angleterre. Les jeunes crient leur haine du système, se battent dans les « terraces » et affichent leurs slogans nihilistes sur des badges. The Clash veut une émeute blanche (« white riot ») à l'image des émeutes raciales de Notting Hill (1976) qui ferait éclater la société. Dans le championnat anglais, Nottigham Forest sonne la révolte et colle un sérieux coup de pompe dans le train de l'establishment. Une émeute blanche et rouge s'abat sur et aux alentours du City Ground, le fief des Reds. L'équipe, brillamment dirigée par Brian Clough, ramasse les titres et s'appuie sur un jeune public pour faire passer ses messages. « I hate Derby and Leeds » rappelle ce jeune lad aux cheveux raides (red ?) comme Jimmy Connors, en souvenirs aux deux clubs entraînés par la plus grande gueule du foot anglais qui le virèrent sans manière. Jeté à la poubelle au bout de 6 ans à Derby et de... 44 jours à Leeds. L'homme est imprévisible comme les fans de Forest qui vannent sévère : « Sid Vicious wouldn't be seen dead watching Derby ». Fuck and no future pour les ennemis. Et un clin d'œil sympa, au contraire, pour les héros de l'arène : « Trevor Francis can score faster than Brian Clough spends money ». De l'humour do it yourself adressé aux leaders du mouvement lancé depuis les Midlands. Tout ça en sifflant une canette de Coca. Sans doute pour un meilleur mariage des couleurs sur la photo. A Forest, on donne dans le ton quoi...

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