A l'été 1983, Jean-François Larios
débarque en Suisse. Un choix motivé par la quiétude des alpages
helvètes et une manière de retrouver un second souffle depuis son
départ de St-Etienne quelques mois plus tôt. Après des expériences
mitigées à Madrid (Atlético) et chez les Canadiens du Manic
Montréal, l'ancien international pose valises et casseroles sur les
rives du lac de Neuchâtel afin d'oublier les affaires, sportives et
personnelles, et redonner un sens à une carrière qui part en
sucette. Avec Xamax et son mentor Gilbert Gress, « Jeff la tornade » cherche à
sauver les meubles et une image ternie en France par la caisse noire
de l'ASSE, les histoires de cul sans lendemain et les blessures à
répétition. Dans ce petit coin de verdure coincé entre lac et
montages du Jura, Larios retrouve la joie de vivre et son football au
sein d'un club familial créé à l'aube des années 70, né de la
fusion du F.C Xamax et du F.C Cantonal Neuchâtel.
Sous les ordres du sorcier alsacien, l'artisan de l'épopée bastiaise en coupe UEFA 77 revient aux fondamentaux. Travail, rigueur et discipline. La précision suisse d'une équipe encore en voie de construction qui termine la saison au 4ème rang au classement général, synonyme de qualification en coupe d'Europe. Larios retrouve le championnat de France la saison suivante (la D.II avec Lyon en fait) et Xamax s'apprête à connaître les meilleurs moments de sa courte histoire marquée par deux titres (1987 et 88) et quelques exploits européens (quart de finale de la coupe UEFA 1985-86). Cette année-là, corrigé à Bernabeu par le Real (0-3), Xamax manque d'un rien le gros coup de la saison en réalisant le match parfait au retour, dans son antre de la Maladière plein comme un œuf pour l'occasion. Victoire 2-0 devant 25.000 spectateurs. Le record d'affluence du stade encore aujourd'hui, un score qui risque de durer encore un moment. En janvier 2012, le club dépose le bilan et évolue désormais en division régionale. Les finances dans le rouge et un avenir dans le noir. Pas le meilleur roman du Xamax.
Sous les ordres du sorcier alsacien, l'artisan de l'épopée bastiaise en coupe UEFA 77 revient aux fondamentaux. Travail, rigueur et discipline. La précision suisse d'une équipe encore en voie de construction qui termine la saison au 4ème rang au classement général, synonyme de qualification en coupe d'Europe. Larios retrouve le championnat de France la saison suivante (la D.II avec Lyon en fait) et Xamax s'apprête à connaître les meilleurs moments de sa courte histoire marquée par deux titres (1987 et 88) et quelques exploits européens (quart de finale de la coupe UEFA 1985-86). Cette année-là, corrigé à Bernabeu par le Real (0-3), Xamax manque d'un rien le gros coup de la saison en réalisant le match parfait au retour, dans son antre de la Maladière plein comme un œuf pour l'occasion. Victoire 2-0 devant 25.000 spectateurs. Le record d'affluence du stade encore aujourd'hui, un score qui risque de durer encore un moment. En janvier 2012, le club dépose le bilan et évolue désormais en division régionale. Les finances dans le rouge et un avenir dans le noir. Pas le meilleur roman du Xamax.
Colchique dans les prés. Larios à Xamax.
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