Rend moi mon ballon ! |
« Ich bin nicht un garçon
facile » confesse Herbert Prohaska à une jeune
supportrice lors de son premier rendez-vous galant au pied de la
grande roue dans le parc du Prater, à quelques foulées du stade
Ernst Happel. Sans doute à cause de cette timidité qui frappe les
gens marqués par une anomalie physique qu'ils traînent comme un
boulet de canon. Chez Herbert, c'est sa tête de « Freaks »
en cavale, les cheveux frisés en pétard et une moustache à coucher
dehors, qui frappe d'entrée. Comme un coup-franc direct pris en
pleine poire, et ça ne manque pas chez les cousins teutons !
D'ailleurs ses copains ne se sont pas trompés en le baptisant
« Schneckerl », du patois viennois qui fait
référence à sa crinière sauvage. Alors oui, le joueur autrichien
n'est pas un gars simple à aborder. Ce qui n'empêche pas cette
jeune fan de tenter sa chance auprès de la bête. Elle, si belle,
qui espère secrètement la naissance d'un joli conte car avec
Herbert l'amour, c'est toujours pour le plaisir. « Ach,
achtung bicyclette ! Ich bin nicht un garçon facile mais che
connais mein classik. Et ça, z'est pas du Mozart ».
J'avais oublié qu'on était à Vienne. Bon, je fous le camp ou mets des housses ?
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