Didier Notheaux en vacances. L'occasion de faire des footings sur le sable avec son maillot préféré.
Bon bah ça y est,
les vacances sont terminées. Finie la bronzette sur la serviette
mouillée, le ballon de plage et les « chou-chous
choco-lat ». Retour à la réalité des terrains gras et
des mises au vert où il n'y a même pas de rab' à la cantoche.
Didier Notheaux a encore du sable dans les cheveux lorsqu'il évoque
la trêve estivale. « Une rupture complète avec le
foot » lance, la peau brunie par le soleil, le joueur
moustachu qui a profité de ses vacances « pour mener un vie
habituelle », c'est-à-dire rythmée par les apéros et les
barbecues entre potes à cette époque de l'année. « Le
dépaysement. Rien de tel pour récupérer ». Pas faux ça
mais au fait, t'étais où Doudou dis-donc pour avoir une pêche
pareille ? « A Djerba. C'était la première fois que j'y
allais. J'ai fait beaucoup de tennis, de ski nautique, de voile. Je
suis revenu crevé ». Bah oui gros malin, mais entretenir
sa forme sous le cagnard à 40° à l'ombre, c'est pas trop conseillé
non plus. Même les médecins sont formels sur le sujet. Notheaux
acquiesce en souriant avant d'avouer à demi-mots les vraies raisons
de son coup de pompe post-méditerranéen. « J'étais là-bas
en compagnie de Périault, mon équipier du Stade Rennais. Dans un
hôtel à deux pas de nous se trouvait Albert Poli ». Ah
d'accord, on comprend mieux pourquoi maintenant. L'état physique du
Normand est probablement dû aux soirées couscous-boulette
endiablées avec les copains, les parties de poker la cibiche au bec
qui se terminent à point d'heure et aux footings matinaux sous le
soleil de la Tunisie à vomir la Boukha de la veille. Mais, « j'ai
passé d'excellentes vacances » résume Didier Notheaux
pour clore le débat, les tongs encore aux pieds. Tellement bonnes
qu'il n'a même pas envoyé de cartes postales à la famille ni aux
vieux poteaux restés dans le coin. Bref, la cassure complète avec
le foot quoi !
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