A 12 ans, Momčilo Vukotić endosse son
t-shirt préféré du F(uc)K Partizan. On peut vivre en régime
socialiste et afficher des insanités punkisantes importées de
l'Ouest décadent. Puis « Moca » - un surnom
révélé dans le marc de café - est né comme ça. Provocateur,
dissident et anti-tout. Born bad, il se réfugie très tôt dans la musique et le foot pour fuir un quotidien tristounet. Entre HUNX AND HIS PUNX et Ivan
Ćurković, le Serbe file un mauvais coton au sortir de
l'adolescence. Il s'achète un look sous le manteau et quelques
cassettes piratées de son groupe préféré. A 20 ans, « Moca »
arbore la moustache Jugoslavija, des rouflaquettes galloises et trace
la route en Zastava customisée aux capsules de Karlovačko. Sans but
précis ni avenir avenir radieux à l'Est, il franchit de le Rideau de Fer et se pose à Bordeaux
en pleine période post-punk. Mais l'air du pays lui manque. Momčilo
Vukotić retourne au bercail et enfile son maillot de cœur. Le noir et blanc lui va si bien.
Le barbare en action.
1 Commentaires
Ce n'est pas Momčilo Vukotić mais bien Derek Smalls, le héros de "Spinal Tap " incognito.
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