Un maillot à damier, comme dans les
courses automobiles, pour une équipe actuellement au fond de la
grille de départ, en panne dans les divisions inférieures du
championnat portugais. Conséquence fâcheuse de l' « Apito
Dourado ». En 2007, Boavista FC est relégué en deuxième
division, pris dans la tourmente du scandale des tentatives de
corruption sur des arbitres. Une sale affaire qui vaut à son
président Valentim dos Santos de Loureiro une condamnation à trois
ans et deux mois de prison avec sursis. Un virage plutôt mal négocié
pour le rival du FC Porto, qui laisse le club au garage après 39
années consécutives parmi l'élite marquées par un seul et unique
titre de champion (2000-01). Fondé en 1903, Boavista connaît une
période faste au cours des seventies. Le club au damier s'adjuge en
effet trois coupes nationales (1975, 76 et 79) ainsi que la
supercoupe (1979) avant de passer les années 80 dans l'ombre des
grosses écuries du pays (FC Porto, Benfica et Sporting). « Les
Panthères » reviennent dans la course au cours des 90's
(doublé coupe-supercoupe 1992 et 97) et joue même au trouble-fête
sur le plan européen (¼ de finale en 1994 et ½ finaliste en 2003).
Les dirigeants considèrent ainsi leur équipe comme la quatrième du
pays derrière les invincibles dinosaures. Appétit trop grand ou
désir de reconnaissance, le club plonge alors dans l'illégalité et
la tricherie avant d'être rappelé à l'ordre. Un passage
obligatoire par la voie des stands pour un stop-and-go qui semble se
prolonger à l'heure actuelle.
BOAVISTA F.C - 1986/87 - Cromos -
2 Commentaires
suite à "apito dourado", Boavista et son président ont été les seuls à trinquer alors qu'ils n'étaient pas les plus mouillés...le FC Porto et son président l'étaient au moins autant...
RépondreSupprimerExact. C'est l'avantage des grands clubs de passer entre les mailles du filet de la justice.
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