A l'instar de Zlatan Ibrahimovic, une
autre star déboule à Paris en provenance de l'AC Milan. C'était il
y a 25 ans, à l'aube de la saison 1987-88. Coiffé à l'italienne,
les cheveux en arrière, Ray Wilkins arrive à Paris - avec Jackie, sa femme, et ses enfants, Jade et Ross - pour illuminer le Parc et
faire des étincelles dans le jeu parisien. Depuis l'arrivée de
Gérard Houllier dans la Capitale et l'obtention du premier titre
dans la foulée (1985-86), PSG digère mal son statut de champion de
France la saison suivante et cherche à rebondir avec des recrues de
standing. Avec les arrivées de Wilkins et de l'Argentin « Gaby »
Calderon, le club parisien fait sauter la banque - grâce à l'apport
financier de la Mairie de Paris qui triple sa subvention pour le club
- et devance le projet quatarien d'une bonne vingtaine d'années. Psg
is magic. Surtout avec le joueur anglais, 82 sélections au compteur,
capitaine de la Three Lions, qui a évolué parmi des équipes
légendaires dans l'île, Chelsea et Manchester United, avant de
rejoindre le Calcio en 1984. Grâce l'apport technique et la
clairvoyance du milieu britannique sur le terrain, Francis Borelli
espère ainsi redorer le blason de son équipe et assoir celle-ci au
Panthéon du football national et européen. Un joueur de calibre
international, contrairement à Jantzen Derrick, le premier Anglais
aperçu dans la Capitale - en provenance de Bristol - au début des
seventies, qui ne laisse pas un souvenir impérissable aux vieux
supporters du club (3 petits matches au cours de la saison 1971-72).
Or, comme l'attaquant (trip-hop) mélancolique de son Ile, Ray
Wilkins ne laisse pas beaucoup de traces à Paris, hormis celles des
pneus de sa voiture quand il fuit, avec femme et enfants, sa maison
de St-Nom-la-Bretèche à la fin de l'année 87. Malgré un bon début
de saison, PSG se retrouve en position de reléguable à la trêve.
Le bateau coule au Camp des Loges. Houllier, discuté, prend du recul
et quitte son poste d'entraîneur (remplacé par Eric Mombaerts) au
mois de novembre pour endosser le rôle de manager général.
Relation de cause à effet ? Après onze matches avec le club
parisien, Ray file à l'Anglaise le 1er décembre pour rejoindre
les Rangers. Jackie, Jade et Ross retrouvent ainsi le
sourire en Écosse et Wilkins son tranchant habituel sur le pré et à la maison, heureux de « consacrer tout [son] temps libre à [sa] famille ». Son vrai « hobby » comme il l'avoue. PSG se sauve in-extremis en fin de saison, en sacrifiant Safet Susic sur l'autel du jeu réaliste et défensif. Fallait pas inviter les stars à Paris à cette époque.
Family life.
Cause toujours Gégé !
2 Commentaires
j'ai un vieux psg mag de l'epoque,c'est la meme photo en couv'
RépondreSupprimerNormal Pietro, c'est celui-là. Les photos y sont issues également.
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