PER FRIMANN.
1984. Une horde de vikings débonnaire et sympathique déferle sur la France à l'occasion de l'Euro. Sans Per Frimann, un homme libre comme l'air pendant que ses copains cravachent sur les terrains de l'Hexagone. Le milieu danois du RSC Anderlecht, vainqueur de la coupe UEFA l'année précédente, n'est pas retenu par le sélectionneur Sepp Piontek malgré des débuts fracassants contre le Luxembourg quelques mois plus tôt (victoire 6 à 0) - en fait il rentre pour les 5 dernières minutes - et un effort sur les soins capillaires apporté par le bonhomme, une forme de clin d'œil historique aux villes qu'il compte bien visiter, Orléans et Poitiers pour ne pas les nommer, entre deux matches. Partie remise. Le jeune scandinave de 22 ans à l'époque se console deux ans plus tard en voyant son nom inscrit sur la liste des vingt-deux Danois pour la coupe du Monde au Mexique. Une aubaine pour Frimann. Pas vraiment. L'international se blesse à la cheville lors du dernier entraînement, à la veille de l'entrée du Danemark dans la compétition. Bilan: Per passe le mundial à l'infirmerie ou sur le banc sans jouer la moindre rencontre. « C'est vraiment pas de (coupe au) bol » enrage t-il avant de saisir sa chance à l'heure du coup d'envoi de l'Euromeisterschaft 88 en Allemagne. Pas plus verni même en bonne condition physique, coiffé d'un casque à pointe pour la circonstance – Per s'adpate à la mode des pays qu'il visite - Frimann participe à une seule rencontre qui se termine en déroute contre l'Italie (0-2) et le Danemark est éliminé dès le 1er tour. Las, il abandonne la sélection un an plus tard (1989) et c'est devant sa télé qu'il assiste au sacre de son pays à l'Euro suédois. Comme Max, Per Friman est en effet libre de voler où il le souhaite cette année-là, sans club depuis sa retraite anticipée en 1990 à seulement 28 ans, à cause de cette maudite cheville douloureuse qui handicape son parcours de joueur pro. « Je suis passé à côté d'une grande carrière, aime t-il d'ailleurs à plaisanter sur celle-ci, d'un cheveu » et de s'endormir sur sa béquille. Bah oui, toujours cette putain de cheville !
1984. Une horde de vikings débonnaire et sympathique déferle sur la France à l'occasion de l'Euro. Sans Per Frimann, un homme libre comme l'air pendant que ses copains cravachent sur les terrains de l'Hexagone. Le milieu danois du RSC Anderlecht, vainqueur de la coupe UEFA l'année précédente, n'est pas retenu par le sélectionneur Sepp Piontek malgré des débuts fracassants contre le Luxembourg quelques mois plus tôt (victoire 6 à 0) - en fait il rentre pour les 5 dernières minutes - et un effort sur les soins capillaires apporté par le bonhomme, une forme de clin d'œil historique aux villes qu'il compte bien visiter, Orléans et Poitiers pour ne pas les nommer, entre deux matches. Partie remise. Le jeune scandinave de 22 ans à l'époque se console deux ans plus tard en voyant son nom inscrit sur la liste des vingt-deux Danois pour la coupe du Monde au Mexique. Une aubaine pour Frimann. Pas vraiment. L'international se blesse à la cheville lors du dernier entraînement, à la veille de l'entrée du Danemark dans la compétition. Bilan: Per passe le mundial à l'infirmerie ou sur le banc sans jouer la moindre rencontre. « C'est vraiment pas de (coupe au) bol » enrage t-il avant de saisir sa chance à l'heure du coup d'envoi de l'Euromeisterschaft 88 en Allemagne. Pas plus verni même en bonne condition physique, coiffé d'un casque à pointe pour la circonstance – Per s'adpate à la mode des pays qu'il visite - Frimann participe à une seule rencontre qui se termine en déroute contre l'Italie (0-2) et le Danemark est éliminé dès le 1er tour. Las, il abandonne la sélection un an plus tard (1989) et c'est devant sa télé qu'il assiste au sacre de son pays à l'Euro suédois. Comme Max, Per Friman est en effet libre de voler où il le souhaite cette année-là, sans club depuis sa retraite anticipée en 1990 à seulement 28 ans, à cause de cette maudite cheville douloureuse qui handicape son parcours de joueur pro. « Je suis passé à côté d'une grande carrière, aime t-il d'ailleurs à plaisanter sur celle-ci, d'un cheveu » et de s'endormir sur sa béquille. Bah oui, toujours cette putain de cheville !
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