CHRIS WADDLE.
On ne peut pas parler de Stock, Aitken et Waterman (voir post précédent) sans évoquer Chris Waddle. L'homme aux mille coupes de cheveux qui a tant fait pour la renommée des salons de coiffure de la cité phocéenne, et introduit le mulet sur la Canebière, lequel s'est étendu par la suite sur tous les terrains de France. Un exercice de style capillaire autrefois réservé à la seule Bundesliga et son modèle, Rudi Völler, sorte de pionnier dans le domaine des coupes à la con au mitan des 80's. Chris and Rudi. Un duo redoutable sorti toutes mèches dehors des clips de « Platine 45 ». Les icônes de toute une génération qui n'a pas froid aux yeux. Ni aux tifs. Et qui ne craint pas l'auto-dérision en ce qui concerne l'Anglais au visage poupon. Avec ou sans raie, sur le côté, au milieu ou même ailleurs, longue et courte selon les saisons de l'année, Waddle a la brosse versatile. Comme ce public qui le siffle ou l'adule sur le pré. L'humeur et la mode changent vite sur son Ile, au rythme des mouvements musicaux qui se succèdent les uns après les autres. Post-punk, new-wave, folklore bavarois et Kajagoogoo, Chris adopte le style de l'époque quand il ne les mélange pas toutes d'un coup parfois. A l'approche de l'Euro 88, l'attaquant british surfe sur la vague du succès des kids de Basildon et opte pour la solution David Gahan. « Never let me down again ». Un cri du cœur sans écho malheureusement. Titulaire lors du premier match de l'Angleterre dans le tournoi, manque de bol pour lui, le trèfle irlandais bouffe du lion. C'est le monde à l'envers. Et un cheveu dans la soupe pour le coach Bobby Robson qui lui demande de jouer au coiffeur pour la rencontre suivante contre les Pays-Bas. « Le sélectionneur anglais opère un grand coup de ciseaux dans son 11 type » pourrait-on lire dans les tabloïds. Peine perdue. La Three Lions est une nouvelle fois coiffée au poteau et subit un dernier revers, pas très glorieux, scalpée par les (peaux) rouges. L'URSS corrige le lion sous les yeux de Chris, l'épi en berne depuis les tribunes du Waldstadion de Francfort, qui reluque la coupe Henri Delaunay qu'il ne portera jamais. Dommage pour le style.
On ne peut pas parler de Stock, Aitken et Waterman (voir post précédent) sans évoquer Chris Waddle. L'homme aux mille coupes de cheveux qui a tant fait pour la renommée des salons de coiffure de la cité phocéenne, et introduit le mulet sur la Canebière, lequel s'est étendu par la suite sur tous les terrains de France. Un exercice de style capillaire autrefois réservé à la seule Bundesliga et son modèle, Rudi Völler, sorte de pionnier dans le domaine des coupes à la con au mitan des 80's. Chris and Rudi. Un duo redoutable sorti toutes mèches dehors des clips de « Platine 45 ». Les icônes de toute une génération qui n'a pas froid aux yeux. Ni aux tifs. Et qui ne craint pas l'auto-dérision en ce qui concerne l'Anglais au visage poupon. Avec ou sans raie, sur le côté, au milieu ou même ailleurs, longue et courte selon les saisons de l'année, Waddle a la brosse versatile. Comme ce public qui le siffle ou l'adule sur le pré. L'humeur et la mode changent vite sur son Ile, au rythme des mouvements musicaux qui se succèdent les uns après les autres. Post-punk, new-wave, folklore bavarois et Kajagoogoo, Chris adopte le style de l'époque quand il ne les mélange pas toutes d'un coup parfois. A l'approche de l'Euro 88, l'attaquant british surfe sur la vague du succès des kids de Basildon et opte pour la solution David Gahan. « Never let me down again ». Un cri du cœur sans écho malheureusement. Titulaire lors du premier match de l'Angleterre dans le tournoi, manque de bol pour lui, le trèfle irlandais bouffe du lion. C'est le monde à l'envers. Et un cheveu dans la soupe pour le coach Bobby Robson qui lui demande de jouer au coiffeur pour la rencontre suivante contre les Pays-Bas. « Le sélectionneur anglais opère un grand coup de ciseaux dans son 11 type » pourrait-on lire dans les tabloïds. Peine perdue. La Three Lions est une nouvelle fois coiffée au poteau et subit un dernier revers, pas très glorieux, scalpée par les (peaux) rouges. L'URSS corrige le lion sous les yeux de Chris, l'épi en berne depuis les tribunes du Waldstadion de Francfort, qui reluque la coupe Henri Delaunay qu'il ne portera jamais. Dommage pour le style.
0 Commentaires