IDENTITE NATIONALE. La fiche Edf de... François Bracci.


Première sélection ?
Fastoche ! Le 21 novembre 1973 au Parc des Princes contre les Danois. Une équipe qui a du chien. C'est l'ère Stefan Kovacs. Le sélectionneur roumain essaie des jeunes à tout va, y compris bibi même si à l'époque on m'appelle déjà la grand-mère à moustache.

La der ?
Quatre ans après ma dernière sélection qui remonte à la coupe du Monde en Argentine. Le 14 mai 1982 à Gerland. Un match de préparation contre la Bulgarie. Hidalgo cherche un bouche-trou pour palier à l'absence des titulaires. Une rencontre pas vraiment onctueuse (0-0) et sans bifidus en ce qui me concerne. Après ça, je suis bon à jeter à la poubelle comme un vulgaire pot de yaourt périmé.

Fait marquant en Bleu ?
Sans conteste la coupe du Monde sur le sol argentin où je passe le plus clair de mon temps sur le banc que je partage, bracci bras-dessous, avec les remplaçants. Une bonne ambiance tous les soirs à table surtout à l'heure du concours de moustache avec Berdoll et Lopez au dessert où l'on reprend du Cabrel à tue-tête. Ces deux-là, je les aime à mourir.

Anecdote ?
Mon seul et unique match officiel de coupe du Monde avec les Bleus, je le joue en vert et blanc. La faute à l'intendance qui oublie le second jeu de maillot à l'hôtel. On termine ce mondial comme des clochards devant des Hongrois hilares. Puis je fais la manche jusqu'à ma sélection suivante trois ans plus tard contre l'Irlande (14/10/1981). Vingt minutes à courir après 11 gars en vert motivés ou chercher des trèfles à quatre feuilles sur le pré. Je suis bien trop mûr pour ce genre de connerie.



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