Il avait quitté la France et l'OM en
1975 sur un malentendu, un an seulement après son arrivée sur la
Canebière. Un départ avec perte et fracas suite aux incidents, dont il est à l'origine avec son compère Jaïrzinho, survenus lors d'un quart de finale de coupe de France houleux contre
PSG. Une
bagarre au retour des vestiaires contre le corps arbitral qui
provoquent les foudres de la fédé et son transfert précipité à
Fluminense. Paulo Cesar fuit Marseille par la petite porte, sous la
pression des dirigeants olympiens excédés par les frasques du
Brésilien. Une pilule difficile à avaler pour le champion du Monde
70, obligé de mettre un terme à son aventure marseillaise avant
qu'elle ne commence.
De retour au pays, l'attaquant fantasque a la samba triste et ne rêve que d'une chose: un come-back en France, histoire d'en finir avec une réputation olé-olé : « J'aimerai revenir jouer en France. Je sais que j'ai laissé une mauvaise impression, mais j'ai beaucoup changé. J'ai muri, je me suis calmé, je suis un autre homme. Avant, j'étais jeune, je faisais un peu n'importe quoi. Je réalise enfin qu'il faut être sérieux dans la vie de footballeur professionnel ». Des aveux en forme d'appel du pied pour les dirigeants des clubs français, et Daniel Hechter en particulier, un ami chez qui il aime passer ses vacances du côté de St-Tropez. D'ailleurs, quand on l'interroge sur ses choix de prédilection, Paulo Cesar joue la carte sentimentale : « Paris St Germain, car j'y est des attaches particulières même si Hechter n'est plus président. L'Olympique de Marseille, bien sûr, et pourquoi pas, Nice. J'aime bien Jean-Marc Guillou ». De quoi donner le moral au stratège des Aiglons qui ne connaîtra pas la chance de taper le carton ni de partager la chambre du Brésilien pendant les mises au vert. Pour son retour en France (1983), alors qu'il entre dans sa trente-quatrième année, Paulo Cesar signe un contrat à Aix-en-Provence, alors en D.III. Une arrivée par la petite porte qui en ouvre d'autres à cet amoureux du spectacle, puisque le retraité pige en parallèle au poste de chargé de relations publiques du théâtre local. Toujours sous le feu de l'actualité et des projecteurs, Paulo Cesar tire sa révérence au bout d'une saison. Rideau.
De retour au pays, l'attaquant fantasque a la samba triste et ne rêve que d'une chose: un come-back en France, histoire d'en finir avec une réputation olé-olé : « J'aimerai revenir jouer en France. Je sais que j'ai laissé une mauvaise impression, mais j'ai beaucoup changé. J'ai muri, je me suis calmé, je suis un autre homme. Avant, j'étais jeune, je faisais un peu n'importe quoi. Je réalise enfin qu'il faut être sérieux dans la vie de footballeur professionnel ». Des aveux en forme d'appel du pied pour les dirigeants des clubs français, et Daniel Hechter en particulier, un ami chez qui il aime passer ses vacances du côté de St-Tropez. D'ailleurs, quand on l'interroge sur ses choix de prédilection, Paulo Cesar joue la carte sentimentale : « Paris St Germain, car j'y est des attaches particulières même si Hechter n'est plus président. L'Olympique de Marseille, bien sûr, et pourquoi pas, Nice. J'aime bien Jean-Marc Guillou ». De quoi donner le moral au stratège des Aiglons qui ne connaîtra pas la chance de taper le carton ni de partager la chambre du Brésilien pendant les mises au vert. Pour son retour en France (1983), alors qu'il entre dans sa trente-quatrième année, Paulo Cesar signe un contrat à Aix-en-Provence, alors en D.III. Une arrivée par la petite porte qui en ouvre d'autres à cet amoureux du spectacle, puisque le retraité pige en parallèle au poste de chargé de relations publiques du théâtre local. Toujours sous le feu de l'actualité et des projecteurs, Paulo Cesar tire sa révérence au bout d'une saison. Rideau.
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