U.S NOEUX-LES-MINES 1980-81
En haut : Dutriaux, Hanas, Papin, Douillet, Bialas, Marx.
Au milieu : Houllier (ent.), Schulz, Stassievitch, Bourgeois, Cybulski, Sirecki, Gronier, Tirloit, Tapin, Godart, Devenyns (ent. adj.).
En bas : Leprovost, Cochez, Gosset, Krawczyk, Owczarczak, Rseola, Blondel.
Coup de grisou à
Noeux-les-Mines. Au terme de la saison 1980-81, l'équipe fanion
pensionnaire de la D.II accroche les barrages pour la montée.
Dauphin à cinq longueurs du Stade Brestois, les Ch'tis entraînés
par Gérard Houllier, l'ancien prof d'anglais arrivé au club en 1976
dans la foulée du titre de champion de D.III, partent au charbon
lors des barrages contre le Téfécé. Une rivalité Nord-Sud qui
tourne à l'avantage des Toulousains.
Pourtant, les joueurs du Pas-de-Calais pensent avoir réalisé le plus difficile à aller. Dans leur bucolique stade Camille Tisserand plein comme un œuf pour l'occase, la formation nordiste fait le break. Victoire 2-0. Stéphane Bialas, débarqué de Besançon pendant l'été et Joachim Marx sont les héros de la soirée. De quoi faire les coqs à la bière, qui coule à flot pour la circonstance, et offrir un tour d'honneur à un public fidèle et dévoué. Une union totale entre joueurs et supporters en partie due à leurs racines communes: celles de la Pologne. Des noms à la voyelle rare et la moustache Solidarnosc (Cybulski, Sirecki, Owczarczak, Ratajczak, Stassievitch) associés aux jeunes pousses formées au club (Godart, Leprovost, Gronier et Tirloit, arrivé du LOSC). Une équipe solidaire qui associe au mieux le sang-frais de la jeunesse et la roublardise des vieux briscard lensois Marx et Richard Krawczyk. L'année précédente déjà, l'US Noeux flirte avec les premières places dans son groupe (A), échouant de peu sur les marches du podium (5ème) alors que l'équipe vient juste de remonter après sa relégation à l'issue de la saison 1977-78. Les Ch'tis ont du coeur et le prouvent sur le terrain au cours de l'année 81 soldée par 26 matches sans défaite (18 victoires, 8 nuls) obtenus à l'arrache contre 8 petits matches perdus. Dans l'ombre du grand voisin lensois, l'US Noeux trace sa voie et devient la fierté de la région. Jusqu'au match retour des barrages. Au Stadium, les Violets étrillent les hommes de Gérard Houiller. Un but en début de match (Camus) et un autre juste avant la pause (Diaz), Toulouse a comblé son retard du match aller. En seconde période, les Noeuxois perdent le Nord et encaissent trois nouveaux buts. Une défaite qui prend des allures d'humiliation pour des Artésiens dépassés par l'évènement. Le lendemain, Noeux fait la tête. Les « gueules noires » se réveillent avec une bonne gueule de bois. Ça change un peu. L'USN manque de rééditer son exploit la saison suivante en terminant sur les talons du FC Muhouse (3ème à un point des Alsaciens). Une nouvelle bataille perdue avant de poser définitivement les armes en 1984. Cette année-là, le club dépose le bilan et repart au fond du trou, comme à la mine. Un nouveau coup de grisou en quelque sorte.
Pourtant, les joueurs du Pas-de-Calais pensent avoir réalisé le plus difficile à aller. Dans leur bucolique stade Camille Tisserand plein comme un œuf pour l'occase, la formation nordiste fait le break. Victoire 2-0. Stéphane Bialas, débarqué de Besançon pendant l'été et Joachim Marx sont les héros de la soirée. De quoi faire les coqs à la bière, qui coule à flot pour la circonstance, et offrir un tour d'honneur à un public fidèle et dévoué. Une union totale entre joueurs et supporters en partie due à leurs racines communes: celles de la Pologne. Des noms à la voyelle rare et la moustache Solidarnosc (Cybulski, Sirecki, Owczarczak, Ratajczak, Stassievitch) associés aux jeunes pousses formées au club (Godart, Leprovost, Gronier et Tirloit, arrivé du LOSC). Une équipe solidaire qui associe au mieux le sang-frais de la jeunesse et la roublardise des vieux briscard lensois Marx et Richard Krawczyk. L'année précédente déjà, l'US Noeux flirte avec les premières places dans son groupe (A), échouant de peu sur les marches du podium (5ème) alors que l'équipe vient juste de remonter après sa relégation à l'issue de la saison 1977-78. Les Ch'tis ont du coeur et le prouvent sur le terrain au cours de l'année 81 soldée par 26 matches sans défaite (18 victoires, 8 nuls) obtenus à l'arrache contre 8 petits matches perdus. Dans l'ombre du grand voisin lensois, l'US Noeux trace sa voie et devient la fierté de la région. Jusqu'au match retour des barrages. Au Stadium, les Violets étrillent les hommes de Gérard Houiller. Un but en début de match (Camus) et un autre juste avant la pause (Diaz), Toulouse a comblé son retard du match aller. En seconde période, les Noeuxois perdent le Nord et encaissent trois nouveaux buts. Une défaite qui prend des allures d'humiliation pour des Artésiens dépassés par l'évènement. Le lendemain, Noeux fait la tête. Les « gueules noires » se réveillent avec une bonne gueule de bois. Ça change un peu. L'USN manque de rééditer son exploit la saison suivante en terminant sur les talons du FC Muhouse (3ème à un point des Alsaciens). Une nouvelle bataille perdue avant de poser définitivement les armes en 1984. Cette année-là, le club dépose le bilan et repart au fond du trou, comme à la mine. Un nouveau coup de grisou en quelque sorte.
- LA PHOTO RETRO DE L'U.S NOEUX EN D.II -
U.S NOEUX-LES-MINES 1981-82
U.S NOEUX-LES-MINES 1982-83
- U.S NOEUX DANS LES 70's -
U.S NOEUX-LES-MINES 1971-72 et 1972-73
(coupe de France)
U.S NOEUX-LES-MINES 1972-73
1 Commentaires
Que de souvenirs, j avais 9 ans , j avais découvert cette équipe avec mon album panini...je crois qu ensuite Godart le gardien de but ira à Laval..ou il participera a l aventure européenne du club qui élimina le dynamo de kiev avant de ce faire éliminer par un club autrichien
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