« Blue is the colour ».
Royal en ce qui concerne le maillot de Chelsea Football Club. Et c'est comme ça depuis la
création du club londonien en 1905. Avec l'acronyme C.F.C sur le cœur qui
fait son apparition dans les années 50 en même temps que le lion
debout sur ses pattes arrières, un bâton entre les griffes. Un
emblème plus mordant que l'ancien symbole utilisé auparavant: un
« Chelsea pensionner » comme on désigne à
Londres les retraités de l'armée britannique qui mènent leurs
derniers combats au Royal Hospital Chelsea. Le club londonien est
prêt à mener bataille sur tous les fronts: le titre de champion
(1955), la league cup (1965) et le sommet à Wembley, bien plus beau
qu'une victoire en coupe du Monde pour la plupart des joueurs
anglais, la victoire en FA Cup face à Leeds (1970). Pas vraiment
dans le « Temple du football » d'ailleurs, puisque
Chelsea après avoir arraché le nul dans les dernières minutes,
remporte le trophée lors du replay à Old Trafford quelques jours
plus tard. Les Blues pactisent avec le diable dans le « Théâtre
des rêves ». Et le lion de rugir à nouveau la saison
suivante en finale de la coupe des coupes contre les « Merengues ».
Scénario similaire. Un match d'appui pour couronner le vainqueur. Le
lion est roi avant de connaître une période sombre par la suite. À Chelsea, on appelle ça avoir du bleu à l'âme, définitivement
perdue depuis l'arrivée du Russe Roman Abramovitch à la présidence du club malgré quelques nouvelles lignes au palmarès.
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| Peter Osgood and Chelsea the best. |
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