Première sélection ?
Le 8 septembre 1973 contre la Grèce. Je serre un peu les fesses parce que c'est ma première comme pour Lacombe, Repellini, Osman, Jouve, Sarramagna, Ravier, du beau monde, et aussi à cause de la réputation que traîne les gars d'en face. Pas besoin de te mimer la scène hein! Je remplace Lacombe en cours de match et marque 2 minutes après mon entrée en jeu. Ça c'est Berdoll. Dans les douches, j'ose pas trop me baisser pour ramasser le savon car mes coéquipiers sont de sacrés blagueurs. Heureusement, Triantafilos n'était pas sélectionné ce jour-là!
La der ?
Contre les States le 2 mai 1979 lors
d'une tournée US de l'équipe de France dans un remake sportif du
« Gendarme à New-York ». C'est là-bas que je
m'inspire de mon look disco-village people. Faut dire aussi qu'on a
emmené Sheila et son « Spacer » dans nos bagages
pour l'occasion. Ray Domenech, qui a tout pigé à l'époque, a déjà
épousé la moustache depuis belle lurette. A croire qu'il est né
avec. Un grand visionnaire celui-là. Quoi, j'ai dit une connerie là
?
La coupe du Monde 1978 durant laquelle
j'inscris un but contre la Hongrie. Le match des éliminés dans un
joli maillot rayé vert et blanc moulant qui ressemble à tout sauf à
celui des Bleus. Pas terrible marié au short bleu et aux chaussettes
rouges. D'un autre côté, ainsi que me le font remarquer mes amis,
comme avec ma moustache j'ai l'air d'un Portugais, ça se remarque
pas trop. Merci les potes. Des connards quand ils s'y mettent
ceux-là.
Anecdote ?
J'ai évolué une saison en Allemagne.
Une erreur de jeunesse que je paye au prix fort - aucune sélection
chez les A pendant mon épisode germanique - puisqu'à mon retour en
France à l'OM en 1977, synonyme de nouvelles convocations
internationales, j'ai été tondu par mes coéquipiers lors du
rassemblement des Bleus avant le match contre l'URSS. Pas très
simple de collaborer avec eux par la suite sur le plan humain.
Marc Berdoll (France-Brésil, 1er avril 1978)
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