La grosse cylindrée de RUBEN UMPIERREZ.


Dans son Uruguay natale, Ruben Umpierrez se gave des spécialités locales comme la buseca, le chivita ou la churisca (attention quand même à la turista après ça) mais ne chie pas non plus sur la cuisine tex-mex et les tacos. Ambiance Amsud et gros Concacaf dans les toilettes en somme. C'est pourquoi quand il arrive en France à la fin des années 70, du côté de la Lorraine, les dirigeants nancéiens s'empressent de soigner leur nouvelle recrue pas encore bien adaptée aux p'tits plats bien de chez nous, en lui offrant tout ce qu'il désire, histoire de vaincre le mal du pays. « Yé voudré bien oune taco après lé footingue por favor » réclame t-il avec force conviction. Claude Cuny de poulet qui en connait un rayon sur l'art culinaire et son staff ne font ni une ni deux pour se plier en quatre et répondre aux exigences du milieu uruguayen : « Quoi! Tu veux un tacot ? Bah voilà mon gars. Et tu voudrais pas non plus les Montevidéos des Brigades du Tigre aussi ? » Ce qui laisse Ruben perplexe - « Qué, dou tigre à la cantina ?!? » et fait contre mauvaise fortune bon cœur en attaquant l'aile de la vieille guimbarde. Pas toujours facile la barrière de la langue (de porc) et l'adaptation des primo-arrivants.

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