MERRY KRIMAU vs JEAN-PIERRE MOCKY.
Mais qu'est-ce qui peut bien unir ces
deux-là hein ? Abdelkrim Merry (Jean-Pierre en vieux blédard en
fait) Krimau (Mocky, toujours en verlan du bled) et le cinéaste
franco-franchouillard à grande gueule ? Le football bien sûr. Quand
Jean-Pierre Mocky s'essaie à la critique sur la beauferie
supportériste et le hooliganisme à la Guingampaise dans son
pamphlet « A mort l'arbitre », Krimau hurle au
loup en balançant à qui veut l'entendre « A Maure
l'Europe! » en tirant le Toro par les cornes avec ses
copains Papi, Zimako, Rep et Jean-Louis Cazes en moins. Le Sporting
fait son festival de Cannes à lui sans décrocher la palme à
Eindhoven. Un coup d'éclat, sans lendemain, comme ceux du
réalisateur sur ses tournages. Voilà qui taille une mauvaise
réputation et quelques casseroles au cul. Un parcours plutôt
mouvementé pour l'international marocain qui traverse la France de
long en large et en travers. Pas moins de 8 clubs à son actif
(Bastia, Lille, Toulouse, Metz, Strasbourg, Tours, Le Havre,
St-Etienne, Matra Racing) en 15 ans de carrière (de 1974 à 89) sans
décrocher la lune. Un vrai piège à cons pour l'agent trouble des
surfaces et ses 103 buts en D.1. « Le pactole »
dirait Mocky qui ramasse quelques accessits de son côté en 50 ans
de carrière. Drôle de destin pour ces acteurs pas vraiment reconnus
par leur profession. Merry Krimau, happy new year et bonne santé
quand même. Et Jean-Pierre de partir encore en live dans un de ses
coups de sang légendaire : « Avec Abdelkrim dans l'équipe,
c'était les saisons du plaisir. Bordel de merde! » Voilà,
c'est dit.
2 Commentaires
T'as oublié Zimako moulage. :)
RépondreSupprimerPas faux. Zim', Zig-Zag = un tout bon!
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