De Vlaeminck et Zidane départagés par la photo finish. |
Le Zidane en question, c'est Djamel,
deux coupes du Monde à son actif (1982 et 86) et 15 sélections avec
les Fennecs. Une carrière bien plus modeste que l'ancien Galactique
entamée à l'USM Alger avant de faire un petit détour par la
France, à Corbeil-Essonnes, dans l'Enfer de la D.III. En région
parisienne, Djamel Zidane n'a pas le temps de jouer au banlieusard,
tête de iench et Americana aux pieds, puisqu'il atterrit à Eeklo
(D.IV), au fin fond des Flandres à l'aube de la saison 1977-78.
C'est à cette époque que l'international algérien rencontre Roger
de Vlaeminck, quadruple vainqueur de Paris-Roubaix et quelques jolies
classiques à son palmarès (Liège-Bastogne-Liège, Milan-San Remo,
Tour des Fandres et de Lombardie...). L'occasion pour « Le
Gitan », l'enfant du pays, d'évoquer ses vieux souvenirs
d'enfance et sa passion pour le football qui le mène à porter les
couleurs du KFC Eeklo, au poste d'avant-centre, avant d'épouser le
métier de coureur cycliste au mitan des 60's, poussé par son frère
ainé Erik, professionnel et spécialiste de cyclo-cross (7 titres de
champion du Monde entre 1966 et 73) qui termine par ailleurs dans un
asile psychiatrique suite à une consommation massive de produits
dopants tout au long de sa carrière. Après son passage à Eeklo,
Djamel Zidane poursuit son ascension en Belgique, d'abord à
St-Nicolas (1978-80) en D.II puis éclate parmi l'élite à Courtrai
(1980-84) où il est élu meilleur joueur étranger de première
division, et termine enfin en roue libre à Waterschei (1984-87),
vers la trentaine, aux côtés de « Tintin », Rémi
Voordeckers, sans trop abuser du « tonton ».
Djamel est intègre et tient à sa chevelure bouclée.
Visiblement, Roger de Vlaeminck a aussi porté les couleurs de la sélection U.S.
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