Larios-Rep : la Rocky attitude.
Il y a du K.O dans l'air bien avant le
match France-Pays Bas de novembre 1981. Une rencontre décisive pour
chacune des sélections dont l'enjeu n'est autre qu'une qualification
à la coupe du Monde 82. Un combat du siècle en quelque
sorte, qui a déjà débuté avant le gong avec un Jean-François
Larios remonté comme une pendule, pressé d'accueillir les
Hollandais et son partenaire de club Johnny Rep sur le ring du Parc
des Princes. En gros, ça va être la guerre que les Bataves ont
déclaré quelques mois auparavant : « Un incident m'a
remonté et je promets une réception de choix aux Hollandais le 18
novembre ». Visiblement Jeff, 81 kilos à la pesée, en a
gros sur la patate et rumine sa haine dans son coin.
Pas toujours bon signe juste avant un grand rendez-vous. Mais d'ailleurs, pourquoi t'es tout vénère Jeff ? « Au match aller, je me suis fait attraper par Peters qui est certainement un très bon footballeur, mais qui a la fâcheuse tendance à mettre des coups en douce ». OK d'accord. En fait, sous ces airs comme ça, ce mec est un gros enculé quoi. Pigé. On comprend mieux l'état dans lequel le Stéphanois aborde la rencontre. Une grosse rage que ne cherche pas atténuer son partenaire en club, mais ennemi d'un soir en sélection : « Jean-François est, comme l'on dit, un bon public (???). Il est très impulsif, s'emporte rapidement, et il suffit que je le charrie un tout petit peu pour qu'il monte sur ses grands chevaux ». Johnny Rep et ses 70 kilos tout mouillé la joue chambreur et sûr de lui. Un peu comme Apollo Creed avec Ivan Drago. Mais on va voir c'qu'on va voir. D'ailleurs Jeff est déjà monté sur le ring, prêt à en découdre une bonne fois pour toutes : « De toute façon, dès la fin du match de championnat à Tours le 10 novembre, je ne connais plus Johnny. Ni bonjour, ni bonsoir, ce sera chacun pour soi ». Et bing, une première droite suivi d'un crochet: « Rep n'existera plus, si ce n'est comme adversaire à battre. Johnny est d'ailleurs averti. Ce n'est que la réponse du berger à la bergère. A Rotterdam, je n'attendais pas de cadeaux de la part de Rep ». Toujours ce fameux match qui reste en travers de la gorge de l'international français et une attitude qui s'explique par celle de son adversaire, toujours à la limite de la provoc' tout en esquivant les coups : « Je connais les points faibles de Jean-François. Il est très impulsif, il s'énerve et perd facilement son sang-froid. Dès qu'on le chambre un petit peu, il voit rouge. Or, tout sera important le 18: les jambes, bien sûr, mais aussi la tête ». Et les poings Johnny ? Faut aussi se servir de tes mains pour le coup, surtout que Larios est chaud comme un tifo et commence à remuer la poussière : « J'ai besoin d'être contracté et en colère pour réussir un bon match ». C'est finalement Platini qui mettra tout le monde d'accord. Sur un coup très franc celui-ci.
Pas toujours bon signe juste avant un grand rendez-vous. Mais d'ailleurs, pourquoi t'es tout vénère Jeff ? « Au match aller, je me suis fait attraper par Peters qui est certainement un très bon footballeur, mais qui a la fâcheuse tendance à mettre des coups en douce ». OK d'accord. En fait, sous ces airs comme ça, ce mec est un gros enculé quoi. Pigé. On comprend mieux l'état dans lequel le Stéphanois aborde la rencontre. Une grosse rage que ne cherche pas atténuer son partenaire en club, mais ennemi d'un soir en sélection : « Jean-François est, comme l'on dit, un bon public (???). Il est très impulsif, s'emporte rapidement, et il suffit que je le charrie un tout petit peu pour qu'il monte sur ses grands chevaux ». Johnny Rep et ses 70 kilos tout mouillé la joue chambreur et sûr de lui. Un peu comme Apollo Creed avec Ivan Drago. Mais on va voir c'qu'on va voir. D'ailleurs Jeff est déjà monté sur le ring, prêt à en découdre une bonne fois pour toutes : « De toute façon, dès la fin du match de championnat à Tours le 10 novembre, je ne connais plus Johnny. Ni bonjour, ni bonsoir, ce sera chacun pour soi ». Et bing, une première droite suivi d'un crochet: « Rep n'existera plus, si ce n'est comme adversaire à battre. Johnny est d'ailleurs averti. Ce n'est que la réponse du berger à la bergère. A Rotterdam, je n'attendais pas de cadeaux de la part de Rep ». Toujours ce fameux match qui reste en travers de la gorge de l'international français et une attitude qui s'explique par celle de son adversaire, toujours à la limite de la provoc' tout en esquivant les coups : « Je connais les points faibles de Jean-François. Il est très impulsif, il s'énerve et perd facilement son sang-froid. Dès qu'on le chambre un petit peu, il voit rouge. Or, tout sera important le 18: les jambes, bien sûr, mais aussi la tête ». Et les poings Johnny ? Faut aussi se servir de tes mains pour le coup, surtout que Larios est chaud comme un tifo et commence à remuer la poussière : « J'ai besoin d'être contracté et en colère pour réussir un bon match ». C'est finalement Platini qui mettra tout le monde d'accord. Sur un coup très franc celui-ci.
Gong de fin, et toujours potes.
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