En 1981, Gilbert Duclos-Lassalle et son maillot à damier des cycles Peugeot rate la victoire d'un boyau sur l'étape des pavés, Compiègne-Roubaix, au programme du Tour cette année-là. La faute à une saloperie de cale-pied qui décroche à 50m de la ligne. C'est d'ailleurs aussi sur le poteau que l'ASSE coiffe les Canaris dans la course au championnat cette même année, remportant au passage le 10ème titre de son histoire. A priori aucun rapport jusque là. Deux destins bien distincts et pas que Giscard. Et pourtant, au détour d'une conversation, Gibus avoue être tombé dans le chaudron comme el diablo, et en pincer pour Jean-François Larios, son bon copain d'enfance. Le futur double vainqueur de l'Enfer du Nord s'explique, bien à l'abri derrière les motos de la presse : « J'ai rencontré le football dans les prés de mon village pyrénéen (Lembeye) en même temps que Jean-François Larios. J'étais un enfant du pays assez doué pour le sport. Jean-François, lui, arrivait d'Algérie avec ses parents. Son père était le responsable local des Ponts et Chaussées. Pendant les vacances, nous jouions au football ou nous prenions nos bécanes pour aller rouler dans la région ».
A voir son palmarès, Duclos se décarcasse sur un vélo mais au foot ça donne quoi ? Gibus joue la carte sincérité, direct comme un coup-franc : « Je n'étais pas très doué mais je me débrouillais bien dans les buts ». Pour décrypter, le genre de mec qu'on prend toujours en dernier et qu'on colle dans les bois, histoire d'emmerder personne et laisser le champ libre à l'artiste, ce sacré Jeff : « Un jour, il a pris le pari de traverser en longueur tout le terrain et de dribbler la classe entière. Nous étions une trentaine en face de lui et personne n'a réussi à lui prendre le ballon. Il est arrivé sur mes buts et il m'a également dribblé. Nous n'en revenions pas ». En plus d'être une chèvre, Gibus semble aussi un peu de Marseille, encore tout aveuglé par les performances de son camarade qui épouse par la suite la carrière de footballeur tout en faisant le Tour de France (St-Etienne, Bastia, Lyon, Nice, Strasbourg...). Avec Gibus dans sa roue qui avoue, la tête dans le guidon, ne plus avoir l'occasion de jouer au football « sauf pour [s]'amuser quelquefois avec des copains » mais garde un œil attentif aux exploits de son copain : « Je suis l'actualité du football et, bien entendu, la carrière de Jean-François Larios ». Sinon en parlant de Grande Boucle. Et Platoche alors ? Ah bah tiens c'est marrant, Duclos vient de sortir du peloton !
A voir son palmarès, Duclos se décarcasse sur un vélo mais au foot ça donne quoi ? Gibus joue la carte sincérité, direct comme un coup-franc : « Je n'étais pas très doué mais je me débrouillais bien dans les buts ». Pour décrypter, le genre de mec qu'on prend toujours en dernier et qu'on colle dans les bois, histoire d'emmerder personne et laisser le champ libre à l'artiste, ce sacré Jeff : « Un jour, il a pris le pari de traverser en longueur tout le terrain et de dribbler la classe entière. Nous étions une trentaine en face de lui et personne n'a réussi à lui prendre le ballon. Il est arrivé sur mes buts et il m'a également dribblé. Nous n'en revenions pas ». En plus d'être une chèvre, Gibus semble aussi un peu de Marseille, encore tout aveuglé par les performances de son camarade qui épouse par la suite la carrière de footballeur tout en faisant le Tour de France (St-Etienne, Bastia, Lyon, Nice, Strasbourg...). Avec Gibus dans sa roue qui avoue, la tête dans le guidon, ne plus avoir l'occasion de jouer au football « sauf pour [s]'amuser quelquefois avec des copains » mais garde un œil attentif aux exploits de son copain : « Je suis l'actualité du football et, bien entendu, la carrière de Jean-François Larios ». Sinon en parlant de Grande Boucle. Et Platoche alors ? Ah bah tiens c'est marrant, Duclos vient de sortir du peloton !
0 Commentaires