Cousin très lointain de Rintintin,
Alim Ben Mabrouck peut se targuer d'un exploit sans précédent sur
facebook. En effet, avec ses 30 millions d'amis, Alim est LE roi du
réseau social, loin devant Ma(ra)dona et David Beckham le rouge.
Issu du quartier des Minguettes comme son ami Luis Fernandez, autre
chien fou - limite enragé - dès qu'il court sur le pré, Alim
découvre le foot dans la cité entre les voitures brûlées et les
contrôles de balles de la police. Cavaleur dans la vie de tous les
jours comme sur la pelouse râpée du stade de l'AS Minguettes, c'est
finalement à Paris qu'il signe ses plus longues gardes à vue.
D'abord repéré par le Paris F.C (1981-82), Alim s'exile une
nouvelle fois en banlieue, à Colombes dans le 92 où le stade
Yves-du-Manoir devient une sorte de prison dorée. En cellule au
Racing Club de Paris (1982-90), qui devient Matra par la suite
(toujours ce rapport aux bagnoles), Alim n'échappe pas aux quolibets
et railleries des gangs rivaux durant sa peine. Malgré une première
montée en 1984 et un titre de D2 en 1986, « l'homme aux
trois poumons », selon son coéquipier Philippe Mahut qui
court toujours après lui, et le Racing galèrent auprès des caïds de
la D1.
Lagardère lâche les liasses de Pascal et recrute parmi les barons du football mondial (Littbarski, Francescoli, Bossis et Gérard Buscher,...) mais la sauce ne prend pas, même avec l'arrivée de Luis, l'ami de toujours et homme de confiance du Lyonnais. Lâché par le boss, le Racing chute en 1990 et se fait oublier dans l'anonymat de la D2 après un dernier hold-up manqué, la coupe de France face à Montpellier. Alim trouve une planque aux Girondins de Bordeaux (1991-92) avant de retourner au bled, à l'O.L en fait (1991-92), bien à l'abri derrière son nouveau parrain-protecteur Aulas. Ben Mabrouck arrête alors définitivement les conneries, la boule à Z comme son palmarès vierge de toutes lignes et de réels exploits, malgré son courage et son rendement sur la pelouse, fort de ses cinquante-trois sélections sous le maillot algérien et une coupe du Monde au Mexique (1986). Là-bas, il aurait pu boire de la tequila avec le commandant Marcos. Mais comme il a pas le portefeuille de Manu Chao...
Lagardère lâche les liasses de Pascal et recrute parmi les barons du football mondial (Littbarski, Francescoli, Bossis et Gérard Buscher,...) mais la sauce ne prend pas, même avec l'arrivée de Luis, l'ami de toujours et homme de confiance du Lyonnais. Lâché par le boss, le Racing chute en 1990 et se fait oublier dans l'anonymat de la D2 après un dernier hold-up manqué, la coupe de France face à Montpellier. Alim trouve une planque aux Girondins de Bordeaux (1991-92) avant de retourner au bled, à l'O.L en fait (1991-92), bien à l'abri derrière son nouveau parrain-protecteur Aulas. Ben Mabrouck arrête alors définitivement les conneries, la boule à Z comme son palmarès vierge de toutes lignes et de réels exploits, malgré son courage et son rendement sur la pelouse, fort de ses cinquante-trois sélections sous le maillot algérien et une coupe du Monde au Mexique (1986). Là-bas, il aurait pu boire de la tequila avec le commandant Marcos. Mais comme il a pas le portefeuille de Manu Chao...
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